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EXPÉRIENCES SDR LES PODSSIÈRES DE HODILLE
• Dans le cas où il y a propagation, la flamme s'étend toujours assez loin au delà de l'orifice delà galerie, et les distances évaluées au moyen de poteaux repères sont portées au tableau d'ensemble. Si l'on prend les moyennes des longueurs de flammes pour les différents dosages de poussières, on obtient lés chiffres suivants : Poids de poussières, en grammes, par mètre cube de galerie : 112 225 337 450 610 900 1.650 Longueur moyenne de flamme : ll m ,00 18 m ,25 31 m ,60 29 m ,50 28 m ,25 33 m ,25 38 m ,00
On voit que la longueur de la flamme tend à croître avec l'importance de la charge de poussières déposées dans la galerie. Cela ne veut pas dire nécessairement que l'explosion soit plus vive ou plus violente lorsqu'il y a beaucoup de poussières que lorsqu'il y en a peu. A égale vivacité et puissance des phénomènes de combustion et d'explosion, les chasses d'air, produites par des ondes de détente supposées semblables, entraînent d'autant plus de poussières qu'il y en a davantage sur le sol de la galerie, en sorte qu'aux forts dosages correspondent, à l'orifice de la galerie, des nuages plus- chargés et .des flammes plus volumineuses. Vitesses de flammes. — Après la longueur des flammes, leur vitesse est une caractéristique intéressante de l'explosion. On n'a mesuré que la vitesse moyenne sur les 65 mètres de longueur de la galerie. L'observateur, placé de manière à voir commodément la galerie dans toute sa longueur, déclenchait un compteur au cinquième de seconde à l'instant initial de l'explosion, caractérisé par une lueur au premier hublot et un jet poussiéreux par les joints du fond mobile et de la trappe ; il arrêtait son compteur au moment où la flamme apparaissait à l'orifice. En faisant prendre simultanément deux mesures de vitesse par deux observateurs munis chacun d'un compteur, on
ET SDR LES MOYENS DE COMBATTRE LEDRS DANGERS
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obtenait habituellement le même nombre de cinquièmes de seconde ou deux nombres différant d'un cinquième; le degré de précision delà méthode ne dépasse pas, en effet,, le cinquième de seconde. Les chiffres portés au tableau montrent que la durée du parcours varie habituellement de 0,8 à 1,4 seconde, ce qui correspond à des vitesses moyennes de 50 à 80 mètres par seconde. Ce sont là des vitesses considérablement plus élevées que les vitesses de propagation de la flamme dans les nuages au repos, ou que les vitesses que l'on constatait dans un tube de 7 mètres de longueur, comme dans la série des essais d'inflammabilité. Encore ne mesure-t-on là que la vitesse moyenne. Il n'est point douteux qu'elle s'accroit sur la longueur de la galerie, beaucoup plus faible au début, beaucoup plus grande à la fin que sa valeur moyenne. Ces grandes vitesses sont dues, d'une part, aux violents remous que produisent les chasses gazeuses engendrées par la détente des gaz chauds, remous qui accélèrent considérablement la combustion, et d'autre part, à ce fait que la vitesse que l'on observe, est la somme de la vitesse relative de propagation de la flanmie dans l'atmosphère poussiéreuse et de la vitesse d'entraînement de ce milieu poussiéreux, qui, par l'effet de la détente, est vivement projeté vers l'orifice de la galerie, pendant que la flamme s'y propage. Quelque complexes que soient ces phénomènes, la vitesse moyenne ainsi mesurée n'en caractérise pas moins la violence de l'explosion et l'aptitude plus ou moins grande du gisement poussiéreux à propager l'inflammation , car elle est évidemment d'autant plus grande que la combustion est plus vive. Il est alors intéressant de rechercher quelle fut en moyenne la durée de parcours pour les différents dosages essayés. On trouve les chiffres suivants: