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EXPÉRIENCES SDR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
A ne considérer pour le moment que l'ensemble des essais, il apparaît avec évidence que la poussière à 24 p. 100 de matières volatiles se prête beaucoup moins à la naissance d'un coup de poussières que la poussière à 30 p. 100. Cette inaptitude relative se rattache comme toujours à la faible valeur de la vitesse de propagation ; les durées de parcours de la flamme sont, en effet, notablement supérieures à celles que l'on obtenait habituellement avec les poussières fines et pures de Liévin. Il est curieux de constater que l'on n'a réalisé aucune propagation jusqu'à l'extrémité de la galerie lorsque, pour enflammer les poussières, on a superposé l'action du grisou à celle de la dynamite. Nous proposerons l'explication suivante : enflammé par 160 grammes de dynamite-gomme, le mélange grisouteux brûle instantanément ; l'acide carbonique et la vapeur d'eau produits par cette combustion se détendent brusquement dans la galerie; l'amosphère poussiéreuse à laquelle la flamme du grisou doit communiquer l'inflammation se charge parles remous et la diffusion d'une proportion d'acide carbonique et de vapeur d'eau assez forte pour entraver la propagation dans un nuage poussiéreux, d'ailleurs relativement peu inflammable. Le tableau ci-dessous donne le résultat des analyses des gaz de la combustion. Les résidus d'oxygène montrent que la combustion est habituellement moins complète qu'avec les poussières à 30 p. 100 de matières volatiles. La proportion d'oxyde de carbone formé est plutôt faible. Quant à la valeur de p, rapport de l'hydrogène brûlé au carbone brûlé, elle est d'environ 1,15 comme pour le charbon de Liévin, sans que l'on observe cette fois aucun accroissement systématique en fonction du dosage de poussières. On se serait attendu peut-être à une moindre participation de
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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