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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
pour l'essai 316; elle est plus lente, avec balancements,, pour l'essai 314; dans l'un et l'autre cas, les cendres sont partiellement soulevées et l'inflammation ne se propagepas plus loin. ^ Les essais 317 et 318 donnent des arrêts prématurés. Dans l'essai 319, la flamme progresse d'abord assez vite, puis' se ralentit et stationne au seuil du dispositif ; après un mouvement de rentrée d'air, elle franchit, rapide, les 35 derniers mètres. De ces essais répétés, il apparaît qu'avec ce dispositif, la nature des matériaux est peu importante; d'autre part, les passages de flamme ont lieu après un stationnement et une rentrée d'air; le stationnement produit un abondant dégagement de matières volatiles issues des poussières résiduelles, ainsi qu'en témoignent les volumineuses agglomérations de coke que l'on retrouve au point de stationnement. Le passage rapide de la flamme, après un temps d'arrêt, paraît dû à une explosion secondaire de matières volatiles, à la faveur d'une rentrée d'air. En concordance avec cette hypothèse, on constate habituellement que, si peu abondants qu'aient été les matériaux projetés, ceux-ci recouvrent cependant d'une couche uniforme le soldes 35 derniers mètres, en sorte qu'on ne comprendrait pas quel aliment de recrudescence l'explosion aurait pu rencontrer dans cette région. Pour entraver cet effet de rentrées d'air, qui se lie peut-être d'ailleurs au voisinage de l'orifice libre, on a divisé en deux l'étranglement créé par les planchettes. Les deux demi-dispositifs sont distants de 10 mètres d'abord, puis de 20 mètres. On recherche, comme précédemment, l'explosion minimum. L'essai 320 donne un arrêt prématuré ; pour l'essai 321, les poussières sont à peine plus fines ; cependant le coup, un peu moins lent, est suffisant pour provoquer un bon soulèvement des scories et même pour
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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démolir en partie le deuxième dispositif, la flamme est coupée. Avec l'essai 322, on revient aux conditions de l'essai 320; la flamme est lente, et au bout de cinq secondes, apparaît à l'orifice ; on n'a pas remarqué de balancements, ni de temps d'arrêt, ni d'accélération à la fin du parcours; les scories ont été assez bien soulevées, surtout celles du second dispositif qui fut en partie démoli ; elles couvrent le sol jusqu'à 50 mètres au delà de l'orifice. Les essais 323 et 324 donnent des résultats respectivement comparables à ceux des essais 321 et 322. En définitif, le dispositif des planchettes latérales a été essayé devant des explosions se développant sur 170 mètres de longueur de galerie, c'est-à-dire dans des conditions beaucoup plus dures que les zones de 100 mètres arrosées, schistifiées, etc. Dans ces conditions, ce dispositif paraît vraiment efficace toutes les fois que le coup de poussières est violent, ou simplement se développe franchement ; le soulèvement estassez intense, au moment où la flamme parvient à hauteur du dispositif pour créer en ce point un milieu incompatible avec la propagation. On parvient cependant à réaliser, vers la limite de l'aptitude à la propagation, des coups de poussières très lents qui mettent le dispositif d'arrêt en défaut ; on peut supposer, à propos de ces cas très particuliers, que s'il n'y avait pas le voisinage d'un orifice libre, les explosions secondaires de matières volatiles, que nous avons cru voir se produire à la faveur des rentrées d'air, ne surviendraient pas, et qu'en tous cas- les projections déterres ou scories, que l'on voit toujours réaliser une véritable schistification sur 50 à 80 mètres de longueur, modifieraient suffisamment la composition du gisement poussiéreux pour arrêter bientôt ces explosions, si la galerie se prolongeait davantage ; la preuve n'en sera donnée que lorsque la galerie sera prolongée à 300 mètres.