Annales des Mines (1910, série 10, volume 18) [Image 117]

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EXPÉRIENCES

SDR DES

PODSSIERES DE

HODILLE

On emploie comme matériaux des cendres de chaudières broyées à la meule, comme pour la fabrication du mortier, ou bien non broyées telles qu'elles sont prises aux crassiers. 3.750

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Les planches sont d'abord placées, à intervalle de 5 mètres, entre 100 et 150 mètres de l'origine de l'explosion. Deux coups de poussières violents (337 et 338), un autre moins violent (336), un autre lent (335) sont arrêtés par la chute des scories broyées. Celles-ci ont été, dans les trois cas, totalement projetées et forment un lit continu, sur le solde la galerie, jusqu'à l'orifice. Les planches sont ensuite mises, à 1 mètre environ d'intervalle, entre 150 et 160 mètres de l'origine de l'explosion. Les scories sont employées cette fois telles qu'elles sortent des crassiers, et non broyées. Neuf essais exécutés, les six premiers avec des fuites dans le fond de la galerie, les trois derniers dans des conditions, normales, ont donné une série d'explosions ayant tous les

ET

SDR

LES

MOYENS

DE

COMBATTRE

LEDRS

DANGERS

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degrés de violence ; toutes ont été arrêtées par les cendrés accumulées. L'essai 380 met en évidence l'efficacité du dispositif au point de vue de la projection des matériaux accumulés ; le coup de poussières ne s'est pas amorcé, et la flamme n'a parcouru, avec une extrême lenteur, que les 50 à 65 premiers mètres de la galerie ; cependant, à 150 mètres de l'origine, près d'un tiers des matériaux accumulés sur les plateformes fut projeté et retrouvé sur le sol de la galerie, sur 35 mètres de longueur, en un lit continu de 1 à 2 centimètres d'épaisseur. L'explosion 381, qui fut très lente, a déterminé la projection de la moitié des matériaux, qui se sont répartis en une couche de 1 centimètre d'épaisseur, sur les 65 derniers mètres de là galerie. Dans l'essai 377, les trois quarts des scories ont été projetés; l'épaisseur sur le sol a atteint 2 à 3 centimètres vers l'orifice et les projections se sont étendues au delà de cet orifice. Pour les autres essais, plus violents, onn'a plus retrouvé trace de scories sur les plateformes ; la plupart des bois qui constituaient ces dernières ont même été projetés et brisés lors des essais 387, 390 et 393. Les conditions de l'essai 387 étaient, à l'accumulation de scories près,' les mêmes que celles de l'essai 287, où les 12 derniers mètres de la galerie volèrent en éclats ; les gisements 390 et 393 étaient encore plus favorables à la propagation, en sorte que les vitesses de flamme et les pressions se sont plus vite accrues ; sans les plateformes à scories, il est plus que probable que les 30 ou 40 derniers mètres de la galerie auraient sauté ; mais les scories ont éteint la flamme et arrêté la marche rapidement croissante de la pression. Dans les 7 premiers de ces 9 essais, les observateurs

11 ont aperçu aucune lueur au hublot situé à 165 mètres, m aux deux hublots suivants ; mais, pendant la période d extinction, au sein des scories projetées, il est possible