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N0T3 SUR LES INSTALLATIONS DES MINES DE FER
DU BASSIN DE BRIE Y
n'est qu'exceptionnellement, par suite le plus souvent de fusions ultérieures à l'institution, qu'il existe des concessions d'étendue supérieure. A partir de l'orifice du ou des puits d'extraction d'un siège, on trouve l'accumulateur, d'où les minerais passent directement dans les grands wagons du chemin de fer ; accumulateur destiné à constituer une réserve pouvant parer à des à-coups de quelques jours, soit à la mine, soit sur la voie ferrée. L'accumulateur, en mélangeant les minerais de divers chantiers, peut en outre mieux assurer la moyenne de la teneur. Le stock est l'emplacement où les minerais sont accumulés de façon à pouvoir remédier éventuellement à l'arrêt de la mine pendant des semaines, voire même des mois; et s'il est relativement facile d'organiser la mise en stock, c'est un problème plus délicat d'installer une reprise de stock rapide et économique. Les installations au jour se complètent, en dehors des machines d'extraction et éventuellement des machines d'épuisement, lorsqu'exceptionnellement celles-ci sont au jour, par les chaudières et une centrale, sauf si la mine reçoit directement le courant de l'usine sidérurgique qui lui est accolée comme à Jœuf, Homécourt et Auboué ; il y a en outre les bureaux, ateliers et magasins, y compris la poudrière et la dynamitière, la salle pour les ouvriers, et enfin l'embranchement particulier avec ses voies de service et les' cités avec leurs maisons pour employés et ouvriers. Si l'emplacement des corons et surtout l'emplacement et le tracé de l'embranchement particulier ne dépendent pas absolument de l'exploitant, il a pu disposer à peu près à sa volonté la place et la répartition des autres installations, le terrain du plateau largement ondulé de Briey-Landres ne donnant à cet égard aucune difficulté particulière, sauf cas rares de mines placées dans des vallons un peu resserrés comme ceux de Jœuf, du Fond
de la Noue à Homécourt, ou même d'Auboué. Il serait à coup sûr intéressant de rapprocher, par les plans d'ensemble de toutes les intallations, les solutions, assez différentes en somme, que chacun a données au problème indiqué. Nous n'avons pas songé à abuser à ce point de l'obligeance des exploitants, et nous nous sommes borné aux indications qui vont suivre sur les caractéristiques les plus essentielles des installations fondamentales, en les présentant à peu près dans l'ordre de leurs dates, pour permettre éventuellement de suivre les évolutions de la technique avec le. temps, si court relativement, qui s'est écoulé depuis le début de l'exploitation du district. Si l'on compare les renseignements sur chacun des points ainsi touchés, les différences que l'on constate montrent que l'on est dans un district neuf où l'expérience n'a pas pu encore indiquer la solution qui doit être la plus rationnelle. On peut passer sur le choix des machines d'extraction et notamment entre machines à vapeur ou électriques, ce qui ailleurs aussi divise encore les ingénieurs. Mais il est beaucoup d'autres points où l'on relève des différences qui ne paraissent pas toujours ressortir des conditions mêmes des choses. Chacun semble avoir suivi ses idées, sans qu'on oublie toutefois, pour certains points, que, depuis les premières installations d'il y a quinze à douze ans, l'électricité est venue apporter, par son emploi au fond, des moyens auxquels on ne pouvait songer au début. Sans vouloir entrer dans une discussion méthodique et raisonnée des solutions successives adoptées sur les divers points, il nous a paru intéressant, avant de donner le tableau relatif à chacune des installations, de résumer les différences qu'elles présentent entre elles sur les points les plus essentiels.