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NOTE SUR LES INSTALLATIONS DE BAINS-DOUCHES
pour les ouvriers qui ne retournent ainsi chez eux que lesamedi, non seulement des buanderies, mais aussi des. réfectoires et des dortoirs. Ce sont et resteront certainement des exceptions. La surface occupée par toute l'installation dépend principalement de l'importance du poste le plus nombreux, celui du jour, en ce qui concerne le nombre des cabines, mais elle dépend du personnel total pour ce qui concerne le nombre des monte-habits ou des armoires, puisque chaque ouvrier doit avoir son cadenas et son crochet ou son armoire. On peut admettre qu'une surface utile minimum d'environ 50 mètres carrés par 100 monte-habits est nécessaire quand le vestiaire et le lavoir se trouvent dans des locaux distincts et que cette surface peut à la rigueur être, réduite d'un quart quand le contraire a lieu. Au siège Le Quesnoy, à Bois-du-Luc, le vestiaire, comprenant 800 monte-habits, mais pouvant en recevoir 1 .000, occupe une salle de 23 mètres de long, 14 mètres de large et 12 m ,50 de hauteur; la surface utile est donc de 322 mètres carrés. Les douches, au nombre de 80, occupent une salle contiguë de 21 mètres de long sur 14 de large ou de 294- mètres carrés. L'ensemble occupe donc 616 mètres carrés. Au siège n° 8 de Monceau-Fontaine, le vestiaire occupe une surface de 37 m ,50 sur 12 m ,50 ou de 468 mètres carrés ; il contient 000 monte-habits et pourra en recevoir 800,. tout en restant peu encombré. La surface consacrée aux 120 douches des ouvriers (dont 102 seulement sont actuellement intallées) est de 325 mètres carrés. Au total, à Monceau, la surface pour 800 monte-habits est sensiblement de 800 mètres carrés. Mais l'installation de Monceau est exceptionnellement ample. Dans l'ensemble des 43 sièges considérés, le nombre
POUR LES OUVRIERS MINEURS EN BELGIQUE
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des monte-habits ou des armoires est de 21.572 et le nombre correspondant des cabines de douches de 1.814, ce qui correspond à 8,4 cabines pour 100 monte-habits ou pour 100 ouvriers. Le minimum ne descend guère, dans les installations de quelque importance, au-dessous de 5 cabines pour 100 monte-habits; le maximum (17 0/0) est celui de Monceau-Fontaine n° 8. En réalité, le nombre des cabines nécessaires dépend,, non point du personnel total du fond, niais seulement du personnel du poste le plus chargé ou, plus exactement, du nombre des ouvriers qui sortent de la mine à des intervalles rapprochés, c'est-à-dire de celui des ouvriers del'abatage, dans toutes les mines où les rouleurs et les hercheurs ne sortent pas en même temps que les piqueurs. On est d'accord pour déclarer qu'il ne faut pas exposer l'ouvrier à attendre sa douche plus de quelques minutes, cinq ou dix au maximum. On détermine donc la durée du trait, toutes manœuvres comprises, pendant la sortie du personnel. Si l'on admet dix minutes pour la durée d'une douche et si la durée du trait est également de dix minutes, il faudra un nombre de cabines égal au nombre des ouvriers remontés par trait. Il est clair que si la durée du trait s'abaissait à cinq minutes, le nombre des ouvriers entrant au vestiaire dans un temps donné doublerait et qu'il faudrait par suite doubler le nombre des cabines. En résumé, le nombre des cabines doit être égal au nombre des ouvriers par trait, multiplié par le rapport de la durée du bain à la durée du trait. A Bois-du-Luc, par exemple, siège Le Quesnoy, comprenant deux puits pour la sortie des ouvriers, le trait dure 9 minutes à chaque puits ; il sort en tout, par trait, 80 ouvriers. On estime à 8 ou 10 minutes, 9 minutes en moyenne, la durée nécessaire de la douche: on a installé 80 cabines. A Monceau-Fontaine, siège n° 8, la durée du traitestde