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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
minerai pauvre ayant besoin d'une préparation avant emploi industriel. Une partie- seulement en est envoyée (l'autre restant inutilisée aux mines) à des ateliers de séparation magnétique et de briquetage ultérieur du slig obtenu situés à Karlsvik, près de Luleâ; les briquettes fabriquées sont, pour une faible partie, consommées dans d'autres usines; pour la plus grande part, elles passent dans deux hauts fourneaux au charbon de bois de grande capacité (production de fonte par vingt-quatre heures en 1909; 36.440 kilogrammes par fourneau). Mais les tonnages de varpmalm ainsi expédiés restent toujours faibles; en 1908, en effet, l'usine précitée a consommé 61 .880 tonnes, ayant conduit à 26.400 tonnes de slig et 26.300 tonnes de briquettes ; en 1909, à cause de la grève et de diverses autres circonstances, les consommations n'ont été que de 20.479 tonnes, d'où on a tiré 12.206 tonnes de slig, la production de ■ briquettes n'ayant atteint que 9.196. Le minerai brut entrant tenait 48 de fer et 0,65 de phosphore; la concentration portait ces chiffres à 71,5 et 0,007 : on avait donc un produit très riche et, à la fois, très pur en phosphore, convenant particulièrement à l'obtention de fontes de haute qualité. Le développement des travaux souterrains et l'application sur une vaste échelle de la méthode du magasin, ce qui ne permet pas de triage au chantier dans ce dernier cas, ou qui le rend toujours assez difficile dans le premier, devaient amener également, de leur côté, à prévoir de grands ateliers de triage au jour, de manière à obtenir des matériaux aussi riches que possible ; c'était, de plus, l'intérêt de la Société des mines qui, dans son contrat avec l'Etat, était limitée à certains chiffres de minerais marchands à extraire, le stérile et le varpmalœ n'intervenant pas dans les comptes. Ces différentes causes réunies firent que l'on se préoccupa d'étudier à fond le traitement du varpmalm et de la
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roche extraite des travaux souterrains, roche dont la quantité allait devenir bientôt prépondérante et que l'on se décida en 1909 (n'envisageant encore que la question
FIG .
13. — Atelier de triage à Malmberget.
de la roche) à créer un atelier pour les minerais de Hermelin (Hermelin, Skâne et Baron). Cet atelier [fig. 13) fut mis en marche tout au début de 1910 ; il peut passer de 200 à 300 tonnes de brut en huit heures de travail, en moyenne 250; il fonctionne suivant le schéma indiqué page suivante. Les teneurs ci-dessous sont données comme moyenne de la marche de plusieurs jours : Brut.. Concentré I. Mixte I Stérile \ Concentrés II. — III Mixtes II.. Stériles non magnétiques
8,5
0,632 Ph 0,9;i8 0,196 0,094 0,582 0,694 0,960 0,434