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ÉTUDE
SUR
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MINERAIS
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SCANDINAVES
cédés un peu compliqués pour les menus. Nous passerons rapidement en revue les diverses installations de préparation, dont la plus importante est celle de Tybo pour l'Exportfàltet et dont deux, moins considérables, sont celles de Lomberg et d'Ormberg. A Tybo, sont traités non seulement les menus provenant de l'atelier très simple de triage annexé au puits Muller, mais encore les minerais provenant des travaux souterrains de Norra Gràngesberg, encore peu développés d'ailleurs, ou d'autres exploitations, et les résidus de vieilles haldes non complètement triés par les anciens exploitants. Le triage préliminaire du puits Muller est simple : le minerai tombe de la benne sur une série de grilles qui éliminent le menu au-dessous de 50 millimètres envoyé à des trémies collectrices A ; le gros au-dessus de 400 passe après concassage à la main avec les 400-150 dans un broyeur Gates, tandis que les 150-50 sont envoyés directement sur des courroies transporteuses où l'on sépare à la main le stérile de la magnétite et de l'hématite, ces dernières étant dirigées vers les trémies B de chargement sur les grands wagons de chemin de fer. — Les parties broyées dans le concasseur sont séparées, à sa sortie, des menus allant aux trémies A ; ce qui est au-dessus de 150 va sur les tables de triage de cette catégorie et le 150-50 passe sur un séparateur magnétique Wenstrôm qui envoie d'un côté la magnétite, de l'autre l'hématite et le stérile qui sont triés sur une courroie transporteuse spéciale. Les minerais marchands obtenus dans ces diverses opérations se rendent aux trémies B, juxtaposées au nombre de trois, sous lesquelles viennent se charger les wagons d'expédition à la clientèle ; les menus et stériles vont dans trois trémies parallèles A, d'où, sur wagons à voie normale, on les envoie, soit à Tybo, soit aux
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dépôts de remblais. Chacune de ces trémies peut contenir 150 tonnes de minerai ou 100 de stérile. Tout l'atelier, broyeurs, courroies transporteuses, etc., est actionné électriquement. Le développement des travaux souterrains a d'ailleurs conduit à créer un nouvel atelier semblable, symétriquement disposé par rapport à l'axe du puits et qui va être incessamment mis en marche. L'installation de Tybo, qui reçoit une partie des produits de l'installation précédente, est déjà assez ancienne; elle fut construite en 1896-1897 et commença à fonctionner en juin de cette dernière année; au début, la méthode de travail était simple ; elle a subi depuis de notables perfectionnements qui en ont compliqué le fonctionnement, mais en ont amélioré le rendement. Les minerais provenant soit des travaux en cours, soit des stocks, étaient au début, après triage à la main ayant pour but de séparer de la masse les gros morceaux de minerai ou de stérile, amenés à l'atelier de Tybo sur une grille à barreaux espacés de 60 millimètres qui faisait deux catégories : le plus gros au-dessus de 60 subissait un triage à la main; quant aux autres parties, elles étaient divisées en trois classes : de 60 à 12, de 12 à 5 et au-dessous de 5 ; cette dernière était simplement recueillie dans des bassins sans aucune autre préparation. Les 60-12 passaient dans un trommel qui en faisait un classement secondaire en 60-31 et 31-12. Un séparateur Wenstrôm, sans courant d'eau, donnait avec les 60-31 du minerai magnétique, d'une part, de l'autre, des produits non magnétiques qui passaient à un nouveau triage à la main, d'où obtention de stérile et de minerai hématisé.. Quant aux 31-12, ils étaient réunis avec les 12-5 et envoyés à un séparateur magnétique Wenstrôm à courant d eau, qui séparait les minerais magnétisés et un produit non magnétique contenant une certaine proportion