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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVE3
tion est de 6 à 8 tours par minute. L'aimantation des barres de fer doux est produite par un aimant fixe. Le minerai qui arrive sur le cylindre d'une façon continue à sa partie supérieure est retenu pour ses parties magnétisées par le magnétisme induit sur les barres pendant la première partie de la révolution du cylindre (le stérile ou le non-magnétique tombant alors dans un conduit d'évacuation). Dans le reste de la révolution, l'aimantation des barres disparaît, et la magnétite, à son tour, tombe dans un couloir collecteur. De tels appareils ont été longtemps utilisés sous cette forme primitive ; mais, en général, l'aimantation induite n'était pas assez forte et des pertes de parties assez minéralisées se faisaient dans l'opération. Aussi chercha-t-on à les éviter en modifiant le système. Une modification assez simple fut apportée à Tybo (Grângesberg) en 1909; elle consista à supprimer les barres de fer doux et à avoir. Coupe peTpendiculaiTe
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Stérile Minerai FIG .
19. — Séparateur-trieur Grôndahl.
au lieu du cylindre précédent, un simple cylindre métallique à l'intérieur duquel se trouve l'aimant fixe très rapproché de sa surface ; le minerai était alors soumis à 1 in-
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fluence directe de l'aimant primaire et les résultats furent plus favorables. D'autres types furent aussi mis en service, dont les plus courants sont, par ordre de fréquence dans les ateliers: les Grôndahl, les Vulcanus, les Knut Erikson et les Landen-Josephson. Les appareils Grôndahl {fig. 19) sont essentiellement composés d'un cylindre de 800 millimètres de diamètre et 400 de largeur, tournant autour de son axe horizontal à la vitesse de 1 8 à 23 tours à la minute ; à son intérieur se trouvent quatre pôles d'aimant arrivant presque à son contact et juxtaposés sur un quart environ de la section. Le cylindre entraîne avec lui une courroie de caoutchouc qui lui amène le minerai de la trémie collectrice ; le stérile non attiré tombe immédiatement dans un couloir d'évacuation tandis que le magnétisé ne se sépare de la courroie qu'après être sorti du champ magnétique. Le courant d'aimantation est fourni à la tension de 110 volts et sous un ampérage de 8 à 10 ampères ; le débit horaire peut atteindre 15.000 à 20.000 kilogrammes. Le Vulcanus {fig. 20) est également constitué par un cylindre, en tôle de zinc, muni à sa surface de lamelles alternatives de fer doux et d'un métal non magnétique, cuivre on zinc; la largeur des lames de fer est de 12 millimètres, celle de l'autre métal de 3 millimètres. L'aimantation est produite par un électro-aimant intérieur en forme de fer à cheval ; le diamètre ordinaire est de 600 millimètres ; les largeurs varient suivant les types de 390 millimètres pour le modèle A à 650 pour le modèle B ; le courant d'aimantawon est de 220 volts et 1' amperage de 1,6 pour A et de ~,9pour B. La vitesse de rotation est de 15 à 23 tours Par minute. Le grand modèle peut traiter facilement 10 à 12.000 kilogrammes de brut par heure et arrive fréquemment à 15 à 40 tonnes, le petit étant capable de 5 à 20 tonnes suivant la nature du minerai entrant.