Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 140]

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ÉTUDE SUR LES MINERAIS ÉTUDE

SUR LES MINERAIS

DE FER

SCANDINAVES

Le Knut Eriksson [fig. 21) se différencie du précédent en ce sens que les deux pôles de l'aimant en fer à cheval peuvent tourner autour de l'axe du cylindre de façon à pouvoir faire varier dans des limites assez grandes le champ magnétique. Trois modèles sont prévus pour cet appareil:

FORCE NECESSAIRE

LONGUEUR

DIAMÈTRE

(en chevaux) pour

DÉRIT HORAIRE

en kilogs

A B C

mm 300 415 075

mm 400 000 700

aimantation

rotation

0,17 0,48 1,08

0,20 1,00

1.000 à 3.200 (i.000 à 12.000 12.000 à 30.000

Il y en a ou il y en a eu en fonctionnement à Gellivare et à Ho fors. Enfin, nous arrivons au dernier type , le Landen-Josephson [fig. 22 et 23), qui présente des différences assez sensibles avec les précédents dont les caractéristiques se rapprochent en effet beaucoup ; il se compose d'un cylindre horizontal en zinc d'environ 860 milimètres de longueur et 420 de diamètre, sur lequel sont insérées des plaques de fer doux rectangulaires dont la grande dimension est perpendiculaire aux génératrices; les* plaques sont disposées sur des lignes parallèles, à une certaine distance les unes des autres, avec chevauchement des zones de fer doux d'une rangée à l'autre. Un électro-aimant excentré fixe est à l'intérieur du cylindre ; il se compose d'une série de disques de fer alternativement positifs ou négatifs, entre lesquels se trouvent des enroulements de fils de cuivre, dans lesquels passe le courant d'aimantation. Les plaques de fer doux du cylindre s'aimantent devant le s pôles induits et retiennent les parties magnétisées du minerai qu'elles abandonnent un peu plus loin dans leur ro-

DE FER SCANDINAVES

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