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ÉTUDE
SUR
LES
MINERAIS
DE
FER
SCANDINAVES
Au contraire des gisements précédemment nommés, les autres gîtes de minerais de fer norvégiens, situés surtout dans la partie méridionale de la péninsule, fournissent des minerais initialement à assez fortes teneurs en fer. Les plus productifs du Sud sont ceux de Fehn près Ulefos, de la côte d'Arendal et de Lango; le premier, qui a fourni, en 1907 et 1908, respectivement 37.000 et 33.000 tonnes, aurait donné, depuis qu'il est exploité, environ 700.000 tonnes d'un produit à 50 de fer, 0,2 de soufre, 0,4 à0,7 de phosphore ; 500.000 tonnes y seraient reconnues dès à présent, et la contenance probable atteindrait le million de tonnes. Les gisements si souvent décrits dans les traités de géologie de la côte d'Arendal auraient fourni de leur côté, jusqu'à l'heure actuelle, 235.000 tonnes de minerais tenant de 42 à 60 de fer, avec traces de soufre et seulement 0,02 à 0,05 de phosphore, donc des produits beaucoup plus purs que les premiers ; on parle de reprendre un certain nombre de ces mines pour alimenter des usines métallurgiques comme celles de Hardanger ou de Tinfos, où des essais assez concluants de sidérurgie électrique se poursuivent en ce moment. La contenance de ces gisements d'Arendal parait atteindre 1.500.000 tonnes certaines et 3 millions de tonnes probables. Enfin, des gisements du Sud, le troisième indiqué, celui de Lango, avec un minerai à 47 Fe, 0,03 Ph et traces de soufre, contiendrait encore 300.000 tonnes certaines, et 1 million de tonnes correspondraient aux ressources totales probables de la mine. Un dernier gisement phosphoreux non exploité est encore à signaler, celui de Sôftestad dans le Nissedal, qui pourrait tenir au maximum 1.500.000 tonnes à 59 de fer et 1,75 de phosphorele soufre n'existant qu'à l'état de traces. De nombreux autres petits gisements existent encore en Norvège méridionale, mais ne méritent pas que 1 oB
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s'y arrête ; on y a extrait des quantités plus ou moins faibles de minerais ordinairement à haute teneur et principalement exportés, la sidérurgie norvégienne n'existant pour ainsi dire pas encore. Leurs ressources connues ne dépassent pas 1 million de tonnes et leurs ressources probables 2 à 3 millions. Les gisements du Nord sont de deux catégories : ceux qui, comme le Dunderland, le Sydvaranger, etc., ont besoin d'une préparation magnétique, et ceux qui donnent des minerais directement utilisables et dont certains existent dans les provinces de Trondjehm et du Nordland et dans les îles Lofoten. Dans ces dernières, on remarque plusieurs centres de production actuelle; le plus connu est celui de Mello, qui, en les cinq années 1906-1910, a donné de 15.000 à 20.000 tonnes annuelles de minerai (depuis le début de la mise en valeur 90.000 tonnes) à 55 Fe et qui contiendrait encore 200.000 tonnes maximum; on peut aussi y signaler Madmoderen, ayant débuté en 1907 et ayant fourni en 1908 5.900 tonnes à 50-58 de fer, Bjarko (2.010 tonnes à 51), Smorten (5.930 à 55-60), tous gisements qui ne paraissent pas avoir du reste grande importance : ils sont compris entre 68° 15' et 69° de latitude Nord. Dans la province de Trondjehm, des minerais sont aussi connus à Malmo et Beitstaden avec 54 de fer, mais 2,5 de soufre. Leur production a atteint jusqu'à 15.000 tonnes par an. La Norvège exporte presque tous ses minerais comme nous l'avons déjà dit : les chiffres d'exportations ont été les suivants depuis 1894 :