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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
leurs résultats devait dépendre le sort de la mine ; ces résultats semblèrent concluants, et une assemblée générale des actionnaires, tenue le 29 décembre 1910 à Londres, enregistra un contrat avec la maison Krupp pour l'enrichissement du minerai, en même temps que des promesses de concours financiers pour la remise en marche de l'affaire. — On peut aussi citer, parmi les procédés de traitement essayés, des expériences faites sous la direction de Grondahl à Herràng sur des minerais du Dunderland, auxquels on faisait subir une réduction dans un four pour transformer l'hématite en magnétite : les consommations de combustible nécessaire pour cette opération n'auraient été que 4 p. 100 du poids des produits passés. On aurait eu ensuite alors une simple séparation magnétique à effectuer. Les frais de premier établissement de la Dunderland Iron Ore Company avaient été considérables; on avait fait de suite très grand, et la construction du chemin de fer en particulier avait englouti un nombre respectable de millions. Le total des dépenses avait atteint 29 millions de couronnes (soit plus de 40 millions de francs) à la date de l'arrêt des travaux en juillet 1908. La société était (fin 1908) au capital de 2 millions de livres dont 1 million en actions privilégiées 6 p. 100 de 5 livres et le reste en 200.000 actions ordinaires dont une grande partie avait servi à payer les apports. Pendant les quelques années de travail, les quantités suivantes de minerais bruts avaient été extraites :
la redevance due de ce fait ne pouvant d'ailleurs jamais être inférieure à 5.000 couronnes. Sur ce tonnage de minerais bruts, 366.345 tonnes avaient été passées à l'atelier d'enrichissement, ayant conduit au total à 84.189 tonnes de briquettes et 3.353 tonnes de slig restant à briqueter au moment de la suspension des travaux. La répartition des produits fabriqués se faisait suivant le tableau ci-dessous :
1905 1906 1907 1908
. ]
64.416 tonnes 192.576 — 161.472 — 146.943 —
sur lesquelles une redevance de 3 ôre par tonne était payée à l'Etat suivant un contrat en date du 14 mai 1901.
TONNES ,
BRIQUETTES
TONNES DE MINERAI
traitées à l'atelier
(tonnes)
par tonne de sligou briquettes
44.784 161.472 100.089
7.472 38.272 38.445 + slig 3.353
5,99 3,88 4,17
ANNÉES
1906 1907 1908
L'installation dans les projets primitifs devait être capable de 750.000 tonnes de slig ou briquettes par an; les projets de reconstitution de la société étudiés jusqu'ici envisagent des productions sensiblement moins fortes et aux environs de 300.000 tonnes annuelles seulement. Les produits étant à 65 p. 100 de fer, 0,03 à 0,04 de phosphore et à traces de soufre, correspondent à des minerais riches et purs, de valeur élevée ; la remise sur pied de l'affaire sera intéressante, surtout pour les usines anglaises et allemandes, consommatrices de ces qualités de minerais . Les briquettes fabriquées dans la période de marche avaient été expédiées pour la presque totalité en Angleterre et, des renseignements fournis par la société, il résulte que 67.000 tonnes vendues en Grande-Bretagne l'avaient été à des prix variant de 27 sh. 3 1/2 à 18 sh. 2 1/2 de 1906 à 1908, la baisse correspondant à une situation moins favorable du marché des minerais en 1907 et surtout en 1908 ". le prix de réalisation moyen