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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
Stahlwerke, Gelsenkirchen (Schalke-Vulkan), Niederrlieinische Hiitte, Gutehoffnungshiïtte (Sterkrade), Phoenix (Laar), Aktiengesellschaft fur Huttenbetrieb DuisburgMederich, la consommation en minerais suédois a atteint:
sur la côte de la Baltique, comme à Lûbeck et à Kratzwieçk, soit dans les usines silésiennes. Les ports d'importation sont ceux de Liibeck, Stettin et Danzig, accessoirement quelques autres pour de très petits tonnages. Les hauts fourneaux de Liibeck, qui sont de construction récente, reçoivent exclusivement des minerais étrangers, et le port de Liibeck a reçu, en particulier, de Suède, les tonnages suivants, par port de départ (chiffres du consulat suédois de Liibeck) : .
4908 1909
1.475.516 tonnes 1.468.026 —
alors qu'en 1905, elle ne se montait qu'à 933.151. Pour ces mêmes huit usines qui, en 1908 et 1909, avaient consommé au total 5.887.833 et 6.611.213 tonnes de minerais, la part suédoise était de 25,05 et 22,20 p. 100, celle de 1909 en assez forte diminution, par suite de la suspension d'une partie des arrivages pendant la grève de l'été. Par rapport à la Westphalie entière, lesdites usines prenaient, en 1908 et 1909, 68,63 et 69,00 p. 100 de ses importations suédoises et sur la consommation totale du même district en minerai de fer de provenances diverses, 10.014.025 et 114.888.915 tonnes en prenaient respectivement 58,79 et 57,54 p. 100. Au point de vue des prix, la majeure partie des réceptions continue à se faire suivant les grands marchés à échelle avec hases 16,25 marks, variable suivant le cours des fontes et 15,75 fixe, marchés qui viennent à expiration en 1914 et 1917, et que nous avons signalés dans notre étude de 1908. Des marchés complémentaires importants se sont traités récemment, mais avec prix de base plus élevé : 18 marks, toujours pour 60 p. 100 Fe et 1 Ph ; cette augmentation tenait en grande partie au développement des expéditions des mines laponnes vers l'Amérique, et à une situation un peu plus favorable du marché sidérurgique. Les autres minerais de fer de Suède consommés en Allemagne le sont : soit dans des hauts fourneaux situés
1907 1908 1909 1910
I.ULÉA
OXELOSUND
GEFLE
TOTAL
26.000 31.000 33.000 24.000
10.000 10.000 11.000 11.000
3.000
39.000 41.000 44.000 36.600
1.600
chiffres auxquels il faudrait ajouter, pour 1909 et 1910, 4 et 6.000 tonnes de provenance norvégienne. Les deux autres derniers ports allemands importateurs de minerais de fer suédois qu'il nous reste à considérer, sont ceux de Stettin et de Danzig, ports de débarquement principalement pour les minerais à destination des hauts fourneaux des Silésies allemande et autrichienne. A proximité de Stettin, et rentrant dans ses statistiques, les hauts fourneaux de Kratzwieck s,e fournissent également de minerais suédois ou autres, qui sont amenés par navires venant accoster directement aux appontements de l'usine. Danzig est, des deux ports précités, celui qui importe les moins grandes quantités. Les tonnages totaux n'ont ét é, en effet, en 1906-1910, que de 187.374, 105.439, 136.733, 101.632 et 132.787 tonnes, dont 1/4 de Gefle et 3/ 4 deLuleâ pour 1909. Stettin est beaucoup plus important ; il a reçu, dans les se pt dernières années, en minerais suédois, principale-