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DÉNIVELLATIONS DE LA VOIE
ET OSCILLATIONS DES VÉHICULES DE CHEMINS DE FER
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Mais, avec les mêmes ressorts définis par les lignes OM, OAj et OA 2 nous pourrions refaire l'épure pour A = 1,50 X /« au lieu de h = 2fa ; alors on trouverait des oscillations convergentes. On conçoit que plus les ressorts à spirale contribuent à donner une portion plus grande de la flexion statique totale, plus le coefficient qui doit remplacer 2 dans la formule h < 2 fa doit être faible ; il peut tomber au-des-
même tracé dans le cas de la voie à dénivellations de forme quelconque et notamment dans le cas de la forme habituelle des dénivellations; on arriverait à des conclusions analogues ; mais alors la condition de convergence deviendrait à peu près h < 2fa au lieu de h < Xfa quand les ressorts Timmis ont la moitié de la flexion statique totale.
sous de 1 . Nous avons tracé un certain nombre d'épures de cette façon et nous en avons tiré les conclusions suivantes : Si les résultats Timmis ont à eux deux la moitié de la flexion statique de l'ensemble, alors la condition h < 2fa devient h < fa ; de plus l'amplitude des oscillations est notablement supérieure à 2h ; elle est à peu près égale à 3A. En pratique, on leur donne un peu moins que la moitié, et le frottement des ressorts à- lames seul suffit amplement à assurer la condition h < fa. Si on leur donnait une trop grande part de la flexion statique totale, on aurait des oscilla-tions permanentes, non pas toujours divergentes, mais d'amplitude trop grande, ce qui donnerait un « pilonnement » désagréable. La durée des oscillations est la même que dans le cas du ressort unique. Les tracés donnent, comme ci-dessus, la valeur de la variation proportionnelle de compression des ressorts et l'amplitude des oscillations de la caisse par rapport aux
§ 18. Triple suspension des voitures à bogies. — Supposons maintenant qu'il s'agisse d'une voiture à bogie ayant une triple suspension se composant pour chaque bogie : a) D'un groupe de ressorts à pincettes ; b) D'un groupe de ressorts de suspension à lames ; c) D'un groupe de ressorts Timmis à spirale. Dans ce cas, nous grouperons ensemble les ressorts a) et b) en un seul groupe en totalisant leurs flexions statiques et en prenant la moyenne de leurs frottements proportionnels, d'ailleurs peu différents; puis nous considérerons à part le groupe des ressorts Timmis ; on retombe alors sur le cas de la double suspension. Du reste, en faisant des applications pratiques, pour les voitures à bogies, on voit que la condition de convergence des oscillations est réalisée avec une telle marge qu'il est inutile de la vérifier, à condition que les ressorts Timmis soient seuls à spirale et qu'ils ne donnent que le quart ou la moitié au plus de la flexion statique totale.
roues. On peut faire le même tracé dans le cas où les deux catégories de ressorts ont des frottements ; dans ce cas le ■ point 2' monte un peu moins haut et le point 4' descend un peu moins bas. Jusqu'à présent nous nous sommes placé dans le cas de la voie à dénivellations rectangulaires. On peut faire le
§ 19. Cas des ressorts à spirale entre la caisse et le châssis. — Nous rappellerons que si l'on a des ressorts à spirale entre la caisse et le châssis, clans les voitures sans bogies, il y a deux genres d'oscillations; le châssis, de masse non négligeable, oscille par rapport aux roues sans oscillations divergentes, à cause du frottement des lames do ressorts ; puis la caisse oscille par rapport au châssis on donnant une sorte de pilonnement souvent permanent