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LES
MINERAIS
DE
STRATIFORMES
d'un" axe vide. R. Beck remarque cependant la localisation d'une série de gisements le long d'une grande faille E.-W. allant des Quatre-Vents, au Sud de Longueville,au Heiligenborn, près Saint-Avold. Au voisinage setrouventles gisements de plomb du Kastelberg, les minerais de cuivre de Hoclnvald, les minerais plombifères, à gangue par fois calcaire, du Bleiberg de Saint-Avold, les minerais de cuivre de Helleringen. Au Hochwald,une autre faille N.-S., large de 4 m ,5, est métallisée en cuivre et barj'tine, mais uniquement à la traversée des niveaux métallifères : ce qui serait difficilement explicable (malgré l'influence précipitante attribuée à quelques restes végétaux), si elle représentait le chenal d'arrivée des métaux. Les imprégnations cuprifères dans le grès bigarré se retrouvent plus à l'Est en divers points : par exemple, à Bulach (à l'Ouest de Stuttgart), au Nord du massif granitique du Schwarzwald wurtembergeois, avec cuivre gris, chalcosine et malachite (*) ; ou encore à Freihimg, dans l'Oberpfalz, à l'Ouest du Bohmer-Wald (**), où la Bavarian Lead Mining Co exploitait, en 1882, des imprégnations plombifères dans des couches redressées de grès du Keuper. Poszepny a- décrit des exemples de troncs provenant de ce gisement et transformés en pyrite ou en galène, qui établissent son analogie avec ceux décrits ici. V origine de ces gisements, qui ne forment évidemment qu'un seul ensemble, a donné lieu aux théories habituelles en pareil cas. 11 est évident que les métaux s'y sont trouvés, à un moment donné, sous forme de dissolutions précipitées sous l'influence prédominante de restes organisés, autour de grains de sable. La formation de grosses concrétions ayant des tendances cristallines accuse (*) QUENSTEDT,
_
(**) V.
GOTTA,
Epochen d. Natur, p. 469. Erzlagerst, II, p. 192, et POSZEPNY, toc. cit., p.
113.
LA
CHAINE
HERCYNIENNE
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un dépôt tranquille qui n'a pu s'opérer pendant le dépôt, nécessairement troublé, littoral ou torrentiel, des grès et conglomérats. L'existence de nodules argileux stériles ou de veinules plombifères transversales accuse le même fait. Néanmoins la théorie filonienne ascendante qui a rallié de nombreux partisans, Poszepny, R. Beck, etc., nous paraît avoir contre elle une foule d'arguments : la localisation des minerais dans certains bancs minces, alors que des bancs voisins tout à fait identiques sont stériles, la continuité approximative des couches métallifères, conforme à la continuité même que peuvent présenter des dépôts de ce genre, etc. Or, nous avons déjà dit combien peu nous semblait concluant l'argument principal apporté en faveur d'une épigénie, ici comme dans le Mansfeld, le Witwatersrand, en Meurthe-et-Moselle, etc. : à savoir l'enrichissement présumé le long de certaines failles nourricières. Nous serions donc plus porté à admettre une pénétration par en haut résultant de la remise en mouvement de sels métalliques empruntés à la destruction des filons préexistants, tels que ceux jadis exploités par les Romains dans le calcaire dévonien de l'Eifel au Tanzsberg, près Keldenich, avec chapeaux d'altération dans le grès bigarré superposé : filons qui, il est vrai, ont pu être regardés inversement comme l'origine des métaux épigénétiques. Allemagne occidentale. — A l'Est du Rhin, quand on aborde le massif ancien du pays de Siegen, le typamétallogénique devient différent. Ici, ce qui domine, ce sont les filons de sidérose (souvent transformée en hématite) et de Pyrite de fer cuivreuse, la galène et la blende étant rares. Les filons de ce district sont des métallisations anciennes, puisque l'un d'eux a déjà eu sa sidérite métamorphisée par un dyke de diabase dont l'âge est au plus éo-dévo-