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RAPPORT
DE
MISSION
à 50 périodes. Les canalisations sont toutes souterraines et le courant primaire est envoyé sous 10.000 volts. Nous verrons plus loin les inconvénients actuels de cet état de choses, qui devra être modifié par l'emploi d'une tension plus élevée. La tension de 20.000 volts est envisagée, et il existe déjà quelques canalisations qui pourraient fonctionner sous ce voltage, comme le câble PorzSchlebusch de la Société Berggeist, sur la rive droite du Rhin. Le réseau reçoit du courant principalement de centrales spéciales, mais aussi de diverses mines et usines. Je vais décrire les principales stations de production d'énergie établies dans le bassin de la Ruhr, celles qui servent exclusivement à l'alimentation des réseaux d'abord, celles qui ne leur fournissent que partiellement ou accessoirement du courant en second lieu. Centrale de la Rheinisch-Westfâlisches-Elektrizitâtswerk A. G-., à Essen. — Cette centrale est établie à côté de la fosse Victoria Mathias, qui possède l'installation de la chaufferie et fournit la vapeur à 12 atmosphères, mesurée d'après la consommation d'eau, à la R. W. E. Il y a 43 chaudières, dont 26 du type Cornouailles et 17 à tubes d'eau. La surface de chauffe totale atteint 12.000 mètres carrés. Les chaudières à tubes d'eau de 400mètres carrés de surface de chauffe, sont chargées à la main pour la pointe avec du charbon en morceaux ; les autres possèdent des grilles mécaniques, notamment des grilles latéralement inclinées formées d'éléments rectangulaires à barreaux ondulés qui fonctionnent d'une manière satisfaisante, et passent des lavés 3-15 millimètres à 7.900 calories. Le charbon est amené par un transporteur Humboldt et est pesé automatiquement. Les cendres sont enlevées en sous-sol. Il y a 5 cheminées de 50 à 75 mètres de hauteur. La consommation d'eau res-
SUR LA DISTRIBUTION
DE
L'ÉNERGIE
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sort à 10 kilogrammes par kilowatt-heure; c'est l'eau de la ville à 8 pfennigs le mètre cube ; cette eau est épurée, et condensée àla sortie des machines à vapeur. La consommation de charbon est voisine de l ks ,4 par kilowattheure. La quantité d'eau vaporisée par jour, pendant les périodes de grande consommation en hiver, atteignait, au début de 1910, 3.450 tonnes, ce qui marque un service extrêmement intensif de la chaufferie. La salle des machines comporte 4 machines verticales à pistons, de 600 kilowatts chacune, ne servant plus que de réserve et partiellement utilisées aux heures de forte consommation, 3 turbines BroAvn-Boveri de 5. 000 kilowatts, 1 Zoelly de 5.000 kilowatts également, représentant une puissance totale de 22.400 kilowatts. L'une des turbines fournit en partie du courant à 500 volts, en partie de l'alternatif. Toutes les autres machines ne font que du courant alternatif à 5.000 volts, 50 périodes: la vitesse est de 1.000 tours. La condensation est assurée par des condenseurs à surface dont 2 du système Balcke à vapeur, et 2 BrownBoveri électriques ; les tours de réfrigération sont au nombre de 4 ; l'ensemble est prévu pour 180.000 kilogrammes de vapeur à l'heure avec 91 p. 100 de vide, 'et ce résultat est largement atteint. En dehors de la ville d'Essen, le courant est envoyé sous 10.000 volts; l'usine comporte 8 transformateurs de 2.000 kilowatts chacun. Le personnel occupé àla station centrale est d'environ 100 ouvriers en 2 postes. La puissance débitée dans la période de forte consommation, au début de 1910, s'élevait à environ 340.000 kiWatts-heure par jour en semaine, représentant 63 p. 100 du débit disponible ; sur ce total, 30.000 kilowatts-heure étaient consommés à la centrale sous forme de courant continu pour les divers services, et le reste, soit310.000 ki-