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RAPPORT
DE
MISSION
Sehmer sont dans la forme donnée au piston et aux extrémités des cylindres, dans l'indépendance des fonds et des entretoises, qui portent sur la partie cylindrique, toutes dispositions ayant pour objet de donner de l'élasticité, dans la forme des conduites d'eau entourant les valves pour assurer un bon refroidissement, enfin, dans les nouveaux moteurs, la décomposition du cylindre en 5 pièces < en vue de rendre, au prix d'une complication plus grande, les remplacements moins coûteux. Pour l'introduction du gaz dans les moteurs, on a constaté qu'il était avantageux pour le réglage de le mettre en dépression (80 millimètres d'eau) ; il est ensuite comprimé à 7-7 '/.! kilogrammes par centimètre carré et atteint 21-23 kilogrammes à l'explosion. Les soupapes sont commandées par un arbre à cames. Le réglage se fait sur la qualité du gaz par deux soupapes, sur l'air et sur le gaz, commandées simultanément, et deux papillons mobiles sur ces conduits. L'allumage par rupture unipolaire commandé par batterie unique a donné lieu à de nombreux courts-circuits ; on l'a remplacé dans les grands moteurs par la bougie Lodge avec batterie individuelle, l'allumage se faisant juste à l'affleurement du cylindre. L'avance à l'allumage est de 15 p. 100 ; on mot un retard de 2 p. 100 pour l'accrochage. Les conduites d'échappement ont dû être disposées dans des presse-étoupes pour éviter une liaison rigide. Enfin, il a été reconnu que les fondations des moteurs devaient être tout à fait -distinctes de celles du bâtiment. Les moteurs ont donné aux essais le cheval-heure effectif avec 2.450 calories pour les petits, 2.300 pour les gros ; le rendement organique des groupes est de0,85Le kilowatt-heure est obtenu pratiquement avec 3.750 à 4.000 calories, y compris les machines marchant à vide ou à faible charge, soit en moyenne avec 3.875 calories
SDR LA
DISTRIBUTION
DE
L'ÉNERGIE
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correspondant à 0 m3 ,850 de gaz et à un rendement thermoélectrique de 25 p. 100. On pourrait donc fournir d'une façon permanente » O-A'^L = 4.900 kilowatts, soit 0,8o0 X 24 41 kilowatts par four. Sur l'exercice 1909-1910, la consommation d'huile s'est élevée, pour l'ensemble de la centrale, à 2sr ,16 par kilowatt-heure, dont moitié à cylindres, moitié à machines. La consommation d'eau déterminée dans un essai pratique a été de 77 litres par kilowatt-heure, avec élévation de température de 16°, correspondant à 31 p. 100 de la chaleur de combustion du gaz. Le nettoyage des soupapes d'admission n'est effectué jusqu'ici que tous les quatre à cinq mois, le nettoyage spécial tous les huit mois et dure vingt-cinq jours. Une machine est immobilisée en moyenne cinquante jours par an; elle aura à être remise en complet état au bout de quelques années de marche. L'eau ne donne pas d'incrustations. Dans ces conditions, 5 à 6 machines sur 7 sont en marche régulière et ont permis de soutenir une charge maximum diurne de 5.000 à 5.300 kilowatts. On n'a compté que trois ruptures de cylindres sur 100.000 heures de marche ; on a eu d'assez nombreux accidents dus à l'insuffisance d'isolement des enroulements à 10.000 volts (1 par 2.000 heures), la plupart de peu de gravité, et l'on a dû remédier au défaut d'aération sur l'une des faces du rotor. La charge de la centrale doit être telle qu'elle puisse supporter l'à-coup provenant d'un accident à un moteur, comprenant la répartition sur les autres machines de la puissance fournie par la machine endommagée et de celle nécessitée par l'entraînement de son moteur au synchronisme (400 kilowatts pour 1.600. kilowatts). Les moteurs à gaz se plient mal aux variations de