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RAPPORT DE MISSION
local (normalement 3 p. 100, au maximum 8 p. 100). Quelques expériences ont été faites pour comparer la résistance apparente en alternatif à celle en continu. Elles ont donné une augmentation de 10 p. 100 sur un câble de 50 millimètres carrés pour 155 ampères, et de 23 p. 100 sur un câble de 97 millimètres carrés pour 217 ampères. Il est survenu un assez grand nombre d'accidents, dus en particulier aux ruptures d'isolant ou au déboîtage des jonctions. Les premiers ont été évités en portant l'épaisseur d'isolant de 8 à 9 millimètres. Les seconds sont surtout dus aux affaissements, et il n'est pas facile d'y remédier. Le dispositif Merz se comporte bien. Il évite remploi de disjoncteurs à maxima qui mettraient hors circuit une portion beaucoup plus étendue du réseau. Il se compose (fig. 29) de 3 fils, de l mm2 ,5 à 2 mm ~,2, munis de transformateurs d'intensité placés en opposition aux deux extrémités d'une section de ligne et s' équilibrant normalement. Si le courant vient à s'arrêter ou se renverser à l'une des extrémités, les transformateurs ne s'équilibrent plus, et un courant passe ; un relai fait alors fonctionner les disjoncteurs. Un commutateur permet de les actionner également à la main et de restreindre, par exemple, les conséquences d'un incendie survenant dans un poste de transformation. L'entretien du réseau est revenu, en 1909-1910, à 14.450 marks, représentant environ 0\104 par kilowattheure et moins de 110 francs par kilomètre. La consommation des centrales en 1909-1910 a représenté 5,2 p. 100 de l'énergie produite, et la perte en ligne n'a pas excédé 1,8 p. 100, mesurée sur la haute tension à laquelle l'énergie est distribuée.
SUR LA DISTRIBUTION DE L'ÉNERGIE
C.
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DISTRIBUTION DU COURANT ET
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PRIX DE VENTE.
La variation de la demande journalière est donnée à titre d'exemple sur la fig. 28 ; elle correspond à une charge moyenne très élevée d'environ 65 p. 100 de la puissance maximum. Les dimanches, la consommation atteint encore les 75 p. 100 environ de celle de semaine, ce qui fait dans l'ensemble une moyenne de 60 p. 100 de la puissance maximum demandée. Ce sont là des conditions très favorables. Le courant est principalement employé dans les fosses ; cependant une partie est livrée aux communes et aux particuliers ; la consommation des fosses s'est élevée, pour l'exercice 1909-1910, à 35 millions de kilowatts-heure et les ventes à l'extérieur se sont montées à 7 millions, ce qui correspond respectivement à une utilisation de 6.000 heures par an. pour les fosses et de 4.000 heures pour l'extérieur. La consommation du dehors est de deux sortes : la livraison à certaines usines, qui fonctionnent nuit et jour à charge constante ; les principales sont les Mannesmannwerke, à Burbach, qui prennent ainsi 1.000 à 1.100 kilowatts pour la fabrication de l'acier électrique Héroult. La livraison aux communes pour les services publics : éclairage, machines élévatoires, et pour la fourniture aux particuliers vient en second lieu. Des traités passés avec les communes permettent de livrer directement l'énergie aux consommateurs qui prennent plus de 250.000 kilowatts-heure par an, en empruntant les routes. La carte (fig. 22) indique la répartition de la puissance consommée en kilowatts. Le prix d'ordre pour la vente aux fosses est en moyenne de 50 marks par kilowatt maximum, plus 5 marks pour le décalage, chaque fois que le cos ? s'abaisse de 0,05 en dessous de 0,8, plus 1,6 pfennig par kilowatt-heure.