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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGERIE
Alumine
0,60 p. 100 (correspondant à : Fe 3 0 ! , 86 p. 100). 0,06 — 0,02 — 5,60 —
Soufre Phosphore Perte au feu
Enfin, à l'extrémité Sud de la bande minéralisée, se trouvent deux affleurements de petite surface, et l'un d'eux présente cette particularité de renfermer un peu de sidérose au milieu de l'hématite et de la limonite. Sur le sommet et sur le flanc Sud-Est de la grande Aoueria (n° 28) s'étend un manteau de calcaire ferrifère de faible épaisseur ; plusieurs carrières y ont été ouvertes. Enfin, près du sommet de la petite Aoueria (n° 29), existe un affleurement peu étendu de calcaire marmoréen; m un puits a traversé 2 ,60 de cette roche stérile et 5 m ,20 d'hématite à structure cristalline avec une gangue constituée principalement par delà calcite.
Echelle: 1/2000
$j S
Fio. 8. — Affleurement (trait noir, cote moyenne 260) et courbes de niveau 231 et 212 du gîte de Sidi Safi.
Groupe de Sidi Safi. — L'îlot liasique de cette région (n° 30) est en réalité plus grand que celui que M. L. Gentil a figuré sur sa carte de Benisaf au 1/50.000 que j'ai reproduite dans la Pl. IL Plusieurs affleurements ferrugi-
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neuxs'y remarquent; mais un seul gîte a été l'objet de travaux d'exploration un peu complets et va être exploité. J'ai représenté ci-dessus le dessin de ses affleurements et de ses sections aux niveaux 237 et 212. Je rappelle que dans cet amas la barytine est particulièrement abondante, surtout dans sa partie Est, et qu'on y trouve aussi un peu de malachite. Pour être complet, j'indiquerai qu'il existe aussi un peu d'hématite dans les calcaires qui sont sur les deux rives et à proximité du Rio-Salado. EXPLOITATION DES GISEMENTS DE BENISAF. — Bien que les gisements de la région de Benisaf fussent alors connus depuis quelque quinze ans, leur exploitation n'a commencé que vers 1867 et c'est surtout à partir de 1875 qu'elle s'est développée. Depuis cette époque, aucune interruption ne s'est produite et maintenant que la Compagnie de Mokta el Hadid les possède presque tous, on peut dire que le plus grand nombre d'entre eux ont été explorés ou mis en valeur. De cette dernière circonstance, on ne peut tirer qu'aucune heureuse découverte n'est à espérer, car les terrains néogènes cachent l'arrangement des formations plus anciennes sur de très grandes surfaces. Pour le moment, il n'y a d'abatages souterrains que sur les gîtes de Hamara et de Camerata ; mais il n'est pas douteux que partie des amas qui sont pris à ciel ouvert exigeront plus tard de véritables travaux de mines : il en sera ainsi pour les gîtes de Bou Hamedi et de Baroud et pour la région Ouest de celui de Sidi Safi. MÉTHODES D'EXPLOITATION. — Dans les carrières, on emploie, quand la section horizontale de la masse s'y prête, la méthode d'exploitation suivante : les étages d'une hauteur verticale de 30 mètres sont abattus en deux tranches, à la partie supérieure des gîtes, en trois, dans leur partie inférieure; onéreuse, à la base du sous-étage,