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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L' ALGÉRIE
On peut résumer tous ces chiffres dans le relevé quevoici des quantités extraites des différents groupes degîtes depuis leur découverte jusqu'à la fin de 1910 :
PRODUCTION
Groupe Groupe Groupe Groupe Groupe Groupe
de Skouna de l'Oued Boukourdan de l'Oued Hamed de Cheraïf et de Tenikrent de Camerata de Sidi Safi
Totaux
à ciel ouvert
souterraine
tonnes
tonnes
9 .3711 .000 136.685 60.800 280.704
2.600 240.236 i 213.899
9.857.189
456.735
10.313.924
POPULATION OUVRIÈRE. — L'ensemble des travaux cidessus décrits a occupé 1 .672 ouvriers en 1910. Si on ne tient pas compte du personnel de surveillance et de quelques ouvriers spéciaux, tous les ouvriers européenssont d'origine espagnole; mais ils ne représentent pas plus du cinquième de la population ouvrière totale. Les autres ouvriers sont surtout des Marocains et quelques indigènes algériens. Les salaires varient de la façon suivante :
Mineurs
\
es
a
nols
P £ / marocains
l espagnols Manœuvres { - . ( marocains
ae 2 r 50
' > de 2 fr.
fr
à. 4 ,7b par jour à 3 fr ,50 —
de l fr ,50 à 3 fr. , ... < , „de l fr ,2b a 2 fr ,50
ÉTUDE
SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE
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Ce sont les affleurements situés immédiatement au Nord-Est du volcan andésitique de Tifarouïne qui ont été l'objet des travaux les plus développés (*). A quatre reprises différentes, de 1856 à 1898, et toujours avec le même insuccès, l'exploration de ces gisements a été tentée. On trouvera une étude géologique très complète de cette région dans l'ouvrage de M. L. Gentil sur le bassin de la Tafna (**). Le calcaire dolomitique est, dans cette région, chargé de minéraux accessoires : albite,. tourmaline, quartz, pyrite de fer ; il en est de même des minerais dont la teneur en silice atteint parfois 20 p. 100; leur richesse en fer est, d'ailleurs, faible (moins de 50 p. 100) ; ils ne renferment que de petites quantités de manganèse; en certains endroits, ils sont cuivreux. Les masses reconnues sont peu importantes. Les schistes sous-jacents sont souvent très ferrugineux. De même, on a fouillé un lambeau dolomitique situé au flanc Sud du djebel Ahoun, à peu de distance de Misserghin; il repose en discordance sur le barrémien grésomarneux (***); l'imprégnation ferrugineuse porte sur une grande partie de la masse, mais les parties les plus riches ne titrent que 45 p. 100 de fer. Pour être complet, il me suffira de signaler les affleurements, en général, pauvres ou peu étendus du cap Falcon, des environs de Bou-Sfer, d'Aïn el Turk, de Mers el Kebir et d'Oran.
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4° Massif d'Oran. — Dans le massif d'Oran, compris entre le Rio Salado et la baie d'Oran et limité au Sud par la Grande Sebkra, affleurent plusieurs îlots de calcaire liasique qui tous sont partiellement transformés en hématite. Des recherches ont été exécutées en différents, points, mais sans résultats bien encourageants.
5° Massif d'Arzew. — Dans ce massif côtier, le lias qui forme les points culminants (djebel Orouse et djebel (*) Les terrains dans lesquels les fouilles ont été faites sont des communaux de Lourmel et de Bou Tlelis. Voir la carte au 1/50.000, feuille des « Andalouses ». (**) L.
GENTIL,
Étude géologique dubassin de la Tafna, p. 111, 157, 285.
(***) Voir carte géologique d'Oran au 1/50.000. Ce lambeau de dolomie à hématite est classé dans le crétacé par M. E. Doumergue, auteur de cette carte ; mais il présente l'aspect des calcaires massifs du lias moyen.