Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 73]

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ÉTUDE ÉTUDE

SUR

LES

GISEMENTS

DE

FER

DE

formation du calcaire s'est produite ensuite, mais avant le dépôt des couches gréso-sableuses dont il n'est pas possible de déterminer la situation exacte dans l'échelle des terrains.

FIG.

10. — Coupe du gîte de Breïra Est 30" Nord — Ouest 30° Sud.

MÊ1 Grés et sables

tZZ] Calcaire et hématite

%M Sidérose

Schistes Echelle: 1/4000

FIG .

10

bis.

SUR

LES

GISEMENTS

DE

FEE

DE

L' ALGÉRIE

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L' ALGÉRIE

— Coupe Ouest 40° Nord — Est 40° Sud.

A Larrath (35 kilomètres Ouest 14° Sud de Cherchell), les filons forment deux groupes de directions à peu près rectangulaires, mais ceux qui sont orientés suivant le méridien semblent les plus intéressants : ils sont les plus: nombreux ; leur puissance totale peut aller jusqu'à 8 ou 9 mètres ; leurs minerais ne renferment, à l'encontre de ceux des filons Est-Ouest, que peu de barytine. Comme on va le voir pour ceux de Sadouna, de Gouraya et de Messelmoun, il n'est pas possible de déterminer la puissance réduite de ces gîtes, parce que les marnes triturées tiennent une très grande place dans le remplissage et

sont intimement associées au minerai. La sidérose fait son apparition au voisinage de la surface. L'affleurement principal de Sadouna se distingue profondément de tous ceux de la contrée et les laisse bien loin derrière lui pour l'étendue, la beauté et la continuité : il peut se suivre sur une longueur de i .800 mètres avec une orientation Nord 40° Est et passe ainsi de la cote 159 à la cote 542 ; sa largeur est de 4 à 5 mètres et si, dans sa constitution, on observe des débris nombreux du terrain encaissant, l'hématite y joue aussi un rôle important; elle est riche et n'est souillée de barytine que dans la zone moyenne de la ligne d'affleurements. Malgré ces belles apparences, les résultats de l'exploitation de ce gisement ont été à peu près nuls; à faible distance du sol, non seulement la sidérose est venue se mêler à l'hématite, mais encore on a constaté l'éparpillement complet du minerai et l'impossibilité d'en tirer parti. Les autres gîtes affleurant dans le voisinage sont ou mal connus ou dépourvus d'intérêt. Dans la concession de Gouraya, plus qu'ailleurs, on a exploré un grand nombre de filons de directions variées ; l'épaisseur y oscille de 0 m ,30 à 4 ou 5 mètres ; l'aspect bréchoïde du minerai qui retient des fragments marneux est constant; on rencontre parfois dans les gîtes des lentilles de calcaire marneux noir avec fragments de fossiles indéterminables et mouches de pyrite de fer ; la barytine est commune, mais le plus souvent elle forme des veines régulières ou remplit des géodes et est facilement isolable du minerai ; la calcite l'accompagne souvent ; quelques travaux anciens ont donné de la chalcopyrite et du cuivre gris très argentifères. Des remarques identiques pourraient être faites sur les gîtes de Messelmoun, qui traversent les poudingues et les marnes du càrtennien ; le cuivre y est un accident rare; deux d'entre eux renferment des quantités notables