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ÉTUDE SDR LES
GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE
ceux des calcaires liasiques que j'ai décrits plus haut : parfois les couches du crétacé inférieur ont été transformées uniformément sur toute leur épaisseur ou bien, au toit ou au mur de la masse minérale, le calcaire n'a pas été altéré. Le cuivre, à l'état de cuivre gris accompagné de malachite et d'azurite, s'est isolé en filets ou en rognons qui sont localisés dans une zone peu large, voisine de la partie haut» de l'anticlinal secondaire du massif de l'Ouenza. On a aussi signalé, dans le pâté montagneux dont il s'agit ici, quelques gîtes de plomb et de zinc qui, jusqu'ici, ne paraissent pas intéressants. NATURE DES MINERAIS ET DES GANGUES.
ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE
Voici les résultats de quelques analyses : 1
Chaux Magnésie
Perte au feu ....
Fer
— Le minerai
est une hématite riche, peu manganésifère et pure ; la teneur en fer ne tombe au-dessous de 50 p. 100 qu'en de très rares points des gîtes ; elle dépasse parfois 60 p. 100; la moyenne des analyses dont je connais les résultats correspond à 55,07 p. 100 de fer et à 1,71 p. 100 de manganèse; le phosphore n'est, dans -bien des échantillons, qu'à l'état de traces non dosables; le plus fréquemment il n'atteint pas 0,005 p. 100 et ce n'est qu'exceptionnellement qu'on a obtenu des teneurs supérieures à 0,01 p. 100 ; le soufre oscille le plus souvent entre 0,02 et 0,05 p. 100; on peut dire que toutes les fois que les minéraux du cuivre ne sont pas apparents, ce métal n'existe qu'en trop faible proportion pour constituer: une impureté gênante. Le calcaire et l'argile sont des gangues constantes; la barytine est assez répandue et, en quelques endroits, on a rencontré de la fluorine. La teneur en silice, assez variable, est presque toujours faible; les extrémités Nord et Sud du Koudiat Sauda constituent à ce point de vue une exception; on y a constaté quelquefois plus de 8 p. 100 de ce corps.
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Phosphore
Perte au feu. . . .
2
3
4
5
6
59,98 1,62 n. d. 2,22 0,36 0,74 néant 0.019 n. d.
56,15 1,70 n. d. 3,90 0.20 1,60 0.0015 0,066 8,70
53,40 1,80 1,02 7,50 0,70 3.52 0,005 0,045 n. d.
50,89 1,62 0,10 6,9u 4,20 0,23 néant 0,03 n. d.
60,88 1,24 n. d. 0,36 0,23 3,89 néant 0,015 d.
59,08 1,71 D . d. 1,56 traces 3,18 néant 0,007 n. d.
7
8
9
10
H
12
52,85 2 n, d. 4,10 traces 7,40 0,0003
61,55 2,75 n. d. 1,28 néant 1,14 0,004 0,042 0,027 0,010 0,053 n. d.
56,00 1.35 n. d. 4,20 2,75 0.30 0,0005
54,70 1,25 0,56 4,80 0,18 5; 80 0,005
- oo
0,030
0,025
0,020
9,00
n. d.
n. d.
58,89 n. d. n. d. n. d. ri. d. 2,32 0,003 néant néant néant néant n. d.
53,64 1,75 n. d. 7,03 néant 1,93 0,002 traces 0,033 0,155 0,026 n. d.
1
Les échantillons de 1 à 4 proviennent du gîte de l'Ouenza; de 5 à 9, de celui du Coudiat Sauda; de 10 à 11, de celui du Coudiat Hallatif. Dans le dernier, le cuivre gris était déjà visible. ■ DESCRIPTION DES DIFFÉRENTS GISEMENTS. — L'exploration a porté sur quatre groupes d'amas auxquels on a donné les noms suivants : Coudiat Zerga ; Ouenza ; Coudiat Sauda; Coudiat Hallatif et Douamis. Leurs positions relatives et la forme de leurs affleurements sont représentés sur la 2 de la Pl. VI. Voici quelques rensei-
fa.
gnements sur chacun d'eux. Coudiat Zerga. — Les affleurements de ce gîte, qui paraît pendre à l'Est-Sud-Est, se dessinent sur les deux rives d'un ravin dirigé del'Ouest vers l'Est; ils présentent une surface de 18 hectares ; leur point le plus bas est à la cote 739 et leur plus haut à la cote 887. Les éboulis qui