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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
dans tous les cas, on assure la fermeture sitôt le remplissage terminé, au moyen de la chute d'un poids déclenchée par l'explosion ; à défaut de cette précaution et vu le diamètre assez fort du tube de communication, des échanges ultérieurs de gaz altéreraient la signification de la prise d'essai.
CHAPITRE II. DESCRIPTION DES ESSAIS.
GISEMENTS CONTINUS
DE POUSSIÈRES DE HOUILLE.
DÉVELOPPEMENT DU COUP DE POUSSIÈRES EN GALERIE LIBRE.
Dans les essais de la quatrième série sont comprises environ soixante expériences sur le développement du coup de poussières en gisement plus ou moins favorable sans aucun dispositif destiné à arrêter l'explosion. Ces expériences devaient nécessairement accompagner et même précéder l'étude des méthodes d'arrêt. Elles ont été fréquemment répétées, parce qu'à mesure que les recherches se développaient et que les moyens d'investigation se perfectionnaient, il convenait de recommencer certains essais pour élucider quelque question nouvelle ; d'autre* part, ces essais, impressionnants par les effets de flamme et les commotions qu'ils produisent, ont dû être maintes fois renouvelés en présence de visiteurs-. Nous disposons donc d'un assez volumineux ensemble de résultats que nous ne croyons pas utile de reproduire dans leur intégralité ; nous indiquerons seulement les cas les plus intéressants et les conclusions d'ensemble qui s'en dégagent.
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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Les poussières employées ont varié par leur finesse ou leur quantité, rarement par leur composition. On s'est presque exclusivement servi pour ces essais de charbon de Liévin à 30 p. 100 de matières volatiles, sans mélange avec poussières schisteuses. Ce sera le cas de tous les essais dont nous parlerons sans indication contraire. D'une manière générale également, pour éviter l'ennui des ratés d'inflammation, nous avons toujours eu soin de mettre, sur les 5 premiers mètres devant le canon, des poussières très fines ayant subi une heure de pulvérisation. On se rappellera qu'il en est toujours ainsi, sans que nous prenions la peine de le répéter. Gisements poussiéreux s'étendant à une partie seulement de la galerie. — Quelques essais, destinés à étudier l'allongement progressif de la flamme ou sa vitesse initiale de propagation ou quelques autres questions secondaires, ont été combinés avec des gisements poussiéreux s'étendant seulement sur une partie de la longueur totale, à savoir sur 5, 30, 50, 65, 75, 100, 120 et 150 mètres à partir du canon. Il y avait d'abord une comparaison à faire avec les résultats obtenus dans la troisième série d'essais, quand la galerie n'avait que 65 mètres de longueur. On se rappelle que la longueur de la flamme, qui s'épanouissait à l'orifice, ne dépassait pas 50 mètres. Lorsque les gaz chauds sont forcés de cheminer dans la galerie prolongée, ils s'étendent plus loin, et dès qu'il y a seulement 50mètres de poussières fines, la flamme va jusqu'à plus de 125 mètres de l'origine et parfois même jusque vers 175 mètres. C'est un allongement très important ; mais l'extension de la flamme au delà du gisement poussiéreux devient encore plus considérable à mesure que s'allonge la zone occupée par les poussières. Et en effet les chasses d'air qui précèdent la flamme ont eu le temps de pousser ■ Tome I, 1912.
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