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EXPÉRIENCES
SDR LES PODSSIÈRES
DE
HODILLE ET
plosion ; car le déclenchement, qui se produit pendant la montée de la pression, donc avant déformation de la tôle, ne comporte pas de retard sensible au degré de précision des essais. Un crusher, placé à 150 mètres de l'origine, a marqué 2ke ,500 ; un autre, à 185, a marqué 4 ks ,400 ; le troisième, à 220 mètres, est resté fixé sur une tôle qui s'est repliée, et ne paraît pas avoir subi l'effet d'aucun choc ; il a marqué une pression d'environ 75 kilogrammes par centimètre carré. Mais nous rappelons qu'il y a lieu de faire les plus expresses réserves sur la valeur de cette mesure, surtout dans le cas présent, en raison du mouvement subi par l'appareil tout entier pendant la déformation de la tôle. Une autre appréciation de la pression atteinte peut se déduire du fait que la tôle s'est rompue; les éprouvettes prélevées au voisinage d'une ligne de rupture ont donné une résistance de 48 ke ,6 par centimètre carré, ce qui fait que la rupture n'aurait dû se produire que sous une pression statique supérieure à 33 kilogrammes par centimètre carré. Mais là encore il convient de se montrer assez réservé en raison des conditions très particulières du travail, le métal subissant une mise en tension instantanée. Quand les ondes comprimées, qui accompagnent les fortes explosions, débouchent dans l'atmosphère, elles produisent un très violent ébranlement ; on nous a rapporté que le bruit de ces explosions.se ressentait encore assez fortement aune douzaine de kilomètres. Plus près, et jusqu'à près de 2 kilomètres de distance, dans la direction du tir, le coup a pour effets de briser des vitres, de faire tomber des plâtras, d'enfoncer des portes ou cloisons, de déplacer des tuiles. Les environs de la galerie d'essais sont assez déserts ; il n'y a dans la direction du tir qu'un groupe de maisons à environ 500 mètres de l'orifice et un autre commençant à 1.000 mètres ; et cependant nous indiquerons, à titre d'exemple, que les
SDR
LES
MOYENS
DE
COMBATTRE
LEDRS
DANGERS
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essais 280 et 28 1 , pour lesquels les pressions à l'orifice atteignirent environ 12 kilogrammes par centimètre carré, ont produit les dégâts suivants : 62 vitres brisées, 2 plafonds fissurés, 1 toiture disjointoyée, 2 tablettes de cheminées descellées. On a eu des ruptures de vitres jusqu'à 1.700 mètres de l'orifice. Influence des causes de détente en arrière de la flamme.
— Nous avons dit que l'essai 218 aurait vraisemblablement produit des dégâts considérables, si le fond n'avait pas sauté. Ce fut la première manifestation de l'influence perturbatrice des détentes survenant en arrière de la flamme, influence dont nous n'avons reconnu l'importance qu'un peu plus tard : nous constations, non sans surprise, que les explosions devenaient de moins en moins violentes sans que nous pussions expliquer ce changement par des variations dans la finesse ou la composition des gisements poussiéreux. Nous reconnûmes finalement que les joints séparant les poutres qui formaient le fond mobile de la galerie s'étaient progressivement agrandis ; les gaz chauds qu'ils laissaient passer avaient peu à peu produit dans le bois de profondes érosions, et quoiqu'un important massif de terre, situé derrière les poutres, obstruât normalement ces joints, on pouvait constater à chaque tir d' assez fortes bouffées de poussières de ce côté, avec souvent des projections de terre. Dans cette période des essais, les durées de parcours de flamme passèrent par exemple de 130 à 235 centièmes de seconde pour les mêmes conditions de gisement. Le gisement de poussières, qui avait produit l'éclatement de galerie de l'essai 287, ne donna plus, avec l'essai 354, qu'une pression de 2 kB ,750 vers l'orifice. Tel autre gisement, qui donnait habituellement des durées de parcours de 160 à 235 centièmes de seconde, produisit un coup à balancements, au cours duquel la flamme s'ar-