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EXPÉRIENCES
SUR LES
POUSSIÈRES DE HOUILLE
opèrent ces chasses d'air préalables. Les essais 224 et 225, exécutés avec le même charbon et dans les mêmes conditions d'étanchéité du fond de la galerie que les suivants, ont défini les longueurs de flamme que produisait le gisement initial de 50 ou 75 mètres de longueur. Au delà, la galerie a été balayée soigneusement ; comme elle l^iJaguceT^]
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ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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dans la zone dépoussiérée fut donc respectivement de 80 et de 100 mètres environ. Par suite une zone dépoussiérée de 100 mètres de longueur doit être efficace dans le premier cas; il commence à être douteux qu'elle le soit dans le second cas. L'essai 228 vérifie en effet qu'une zone dépoussiérée de 100 mètres arrête une explosion développée sur 50 mètres de gisement favorable. Mais pour l'essai 229, avec75mètres de gisement initial, la flamme, qui était sur le point de s'arrêter au seuil de la seconde zone poussiéreuse, a repris 231
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FIG. 17. —
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Zones de dépoussiérage.
n'a pas été soufflée, il reste encore un peu de poussières, mais en quantité comparable, sinon inférieure, à celle que donnerait en pratique un dépoussiérage soigné d'une galerie de mine; cette quantité est certainement très inférieure au taux limite de 112 grammes par mètre cube; la flamme s'avance jusque vers la cote 135, dans le premier cas, et jusque vers la cote 175 dans le deuxième cas. L'extension
sa route, a franchi toute la longueur de cette zone, et est sortie en dard sans épanouissement, sur 15 mètres au delà de l'orifice. Un très gros nuage poussiéreux l'avait précédée à l'orifice et l'inflammation ne s'y communiqua pas. Donc les chasses d'air précédant la flamme, si elles mettent en mouvement les poussières accumulées, ne réalisent cependant pas instantanément un balayage complet des points où elles passent, de manière à intégralement transporter en quelque sorte les zones en un mouvement parallèle ; mais elles étalent ces zones et les font chevaucher les unes sur les autres. La zone dépoussiérée est envahie