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EXPÉRIENCES SDR LES POUSSIERES DE HOUILLE
poussières combustibles, nous n'en avons pas moins exécuté, vers le début de nos recherches sur la schistification, quelques essais analogues à titre d'indication théorique et de comparaison. Zones de poussières schisteuses pures (fig. 21). — Nous avons sept essais de ce genre. La zone d'arrêt est constituée par un gisement de schistes de fosse ou de craie
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FIG. 21.
— Zones de poussières schisteuses pures.
pulvérisés, et est précédée d'un gisement favorable de poussières pures s'étendant sur les 50, 75, 120 ou 165 premiers mètres de la galerie. Avec 50 mètres de gisement charbonneux et 50 mètres de gisement schisteux, l'un et l'autre à la dose de 450 grammes par mètre cube, on obtient une flamme qui traverse toute la zone de schistes et s'arrête à une petite distance au delà, moins loin toutefois que si la zone de schistes avait été absente. L'essai
ET SDR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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238, où la flamme a traversé une zone d'arrêt de lOOmètres de longueur pour être alimentée de nouveau par une zone réceptrice de poussières grossières et abondantes, placées sur les 50 derniers mètres, a montré que la quantité de schistes déposée sur le sol dans la zone d'arrêt, à savoir : 225 grammespar mètre cube, était insuffisante ; laflamme s'étendit jusqu'à 75 mètres au delà de l'orifice, tout en étant moins épanouie assurément que si la zone de schistes n'avait pas existé ; il faut noter aussi que l'explosion ne fut nullement violente; la flamme mit plus de deux secondes à atteindre l'orifice, et les pressions demeurèrent faibles. En doublant la proportion de schistes dans la zone d'isolement (essai 239), a fortiori en la triplant, on obtient l'arrêt de la flamme vers le milieu de la zone de schistes. Il est à noter que si les 100 mètres schistifiés avaient été simplement débarrassés de toutes poussières de charbon, la flamme ne se serait pas arrêtée, comme le prouve notamment l'essai 240 (fig. 17). Les poussières incombustibles ont donc une action propre dans l'arrêt de la propagation, comme il était d'ailleurs bien évident a priori. La matière incombustible choisie ne parait pas avoir grande importance, si elle est assez fine, comme le montre 1 essai 274, où les schistes de fosse pulvérisés une heure ou deux heures et demie ont été remplacés par la craie pulvérisée. Les zones de schistes purs sont donc bien capables d'arrêter, dans les conditions des essais, des explosions s étant développées sur 75 mètres de gisement favorable, comme elles l'avaient fait dans les "expériences anglaises pour une longueur d'explosion initiale assez comparable (84 mètres). L'arrêt avait même été plus rapide à Altofts, en partie par suite d'une plus grande intensité de schistification, en partie pour d'autres raisons que met en évidence l'étude du mécanisme de la propagation dans les