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BULLETIN
équipée de trois surpresseurs express Râteau, accouplés directement à des moteurs électriques et capables de débiter 23.000 mèlres cubes à l'heure, sous une pression de 900 millimètres d'eau. Le machiniste de cette salle règle à volonté la pression suivant les besoins, d'après les indications qui lui sont transmises téléphoniquement par les sous-stations de Paris. Utilisation des sous-produits. — Les goudrons ne subissent aucun traitement à l'usine du Landy et sont vendus bruts. Le coke est vendu après triage, comme nous l'avons vu; de même le charbon de cornue, produit d'ailleurs en faible quantité. Les matières définitivement usées de l'épuration soufrée sont vendues aux fabriques de produits chimiques, qui en retirent les composés du cyanogène. Quant aux eaux ammoniacales, elles subissent le traitement pour sulfate d'ammoniaque dans un bâtiment spécial édifié sur les terrains du Cornillon et qui sera ultérieurement agrandi pour traiter aussi les eaux ammoniacales de la nouvelle usine. La distillation de l'ammoniaque se fait dans les classiques appareils à colonnes. Le sulfate produit dans les saturateurs est égoutté dans des baquets spéciaux et desséché. Le soin apporté à ces opérations permet d'obtenir du sulfate extrêmement blanc tout à fait comparable, comme aspect, au sable de Fontainebleau. Nous signalerons comme particularité que l'atelier de traitement du sulfate et les magasins où ce produit est déposé sont entièrement construits en ciment ou en bois. Le fer a été autant que possible proscrit à cause de l'action corrosive du sulfate d'ammoniaque, et les rares ferrures employées, même les têtes de boulons, sont recouvertes d'un masque de bois. Installations diverses. — Nous signalerons en outre : 1° Les lavabos-vestiaires, aunombre de deux, qui comprennent chacun 40 cabines à douches, 2 batteries de lavabos pour vingt personnes, 4 baignoires et 280 compartiments d'armoires-vestiaires grillagées; 2° Un atelier de triage des mâchefers des gazogènes. Cet atelier comprend un trommel qui crible la matière et un laveur à piston qui sépare les mâchefers proprement dits du coke non brûlé. On obtient ainsi pour 100 mètres cubes de mâchefer brut : 50 0/0 de coke trié ; 10 0/0 de petit mâchefer de 25 à 50 millimètres; 7 0/0 de gros mâchefer de 50 millimètres et au-dessus; 33 0/0 de cendres et poussières de 0 à 25 millimètres.
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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
REVUE PÉRIODIQUE DES
ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR Quatrième article. Par M. C. WALCKENAER, Inspecteur général des Mines.
Généralités statistiques. — Le premier article de cette revue périodique, publié en 1903 (*), a résumé la statistique des accidents d'appareils à vapeur jusques et y compris l'année 1900, puis décrit ceux survenus en 1901. Au cours des dix années suivantes, 1902-1911, les bulletins annuels enregistrent au total 288 accidents d'appareils à vapeur, ayant causé 168 morts et blessé grièvement 233 personnes. En nombres ronds, le bilan annuel moyen a donc été, durant les dix dernières années: Accidents Tués Blessés
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29 17 23
Ces chiffres sont relativement satisfaisants, comparés à ceux d'avant 1901. De plus, si l'on envisage séparément chacune des dix années, on constate que les dernières sont meilleures que les premières et que, abstraction faite des courtes iluctuations auxquelles il serait vain de s'attacher, la situation est allée s'améliorant : c'est ce que montre le diagramme, fig. 1. Nous venons de parler des nombres d'accidents, de (*) Annales des Mines, 10 e série, t. 111. 1903, p. 117 et suiv.
Tome II, 11° livraison, 1912
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