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DES
ACCIDENTS
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ACCIDENTS D'APPAREILS
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térieur de la chaudière. Ici, la fissuration s'est faite au contraire dans la tôle extérieure ; elle a pris naissance sur la paroi interne de la chaudière, suivant l'arête du dièdre rentrant formé par la "tôle extérieure et par la tranche de la tôle intérieure, et elle s'est développée en cheminant vers l'extérieur. C'est l'emplacement et le sens de propagation des corrosions en sillon auxquelles les corps cylindriques de certaines séries Intérieur de locomotives se sont montrés du particulièrement sujets et dont cajrpe on a, depuis longtemps, cru devoir rattacher la formation aux flexions que la dissymétrie de l'assemblage à recouvrement tend à imposer à la tôle le long decette ligne. De ce point de vue, FIG. 16. — Accident l'avarie qui nous occupe ne serait du 24 mars 1905. Emplacement de la fissure. pas sans par enté avec les fissurations le long des bords emboutis des tôles de boite à feu, dont nous avons rencontré un exemple au paragraphe précédent. C'est la famille des criques et des sillons de corrosion le long des lignes de flexion, sur lesquelles ont insisté nos premières études (*,) et que Vinçotte, il y a vingt-cinq ans, considérait comme se rattachant à ce que la construction n'était pas calculée avec un coefficient de sécurité suffisamment élevé. Dans l'espèce,- la tôle de fer, qui paraît d'ailleurs avoir été de bonne qualité, avait une épaisseur de 13 millimètres ou 13 mm ,5, ce qui, eu égard au diamètre (l m ,25), à la pression du timbre (10 kilogrammes) et au type delà rivure longitudinale, n'avait rien de surabondant. Le (*) Annales des Mines, 8 e série, t. XII, 1887, p, 361 et s\iiv.
timbre primitif de l'appareil avait été de 9 kilogrammes ; on l'avait porté à 10 kilogrammes en cours de service. Ces élévations de timbre ne sont guère à recommander. Larivure longitudinale, le longde laquelle la fissuration s'est produite, se trouvait placée dans la partie de la paroi du corps cylindrique qui est constamment baignée par l'eau, un peu au-dessous de la rangée supérieure des tubes à fumée. C'est un emplacement inaccessible à la visite intérieure tant qu'on ne démonte pas la tubulure, ou tout au moins tant qu'on n'enlève pas les tubes voisins. Dans les constructions récentes, la Compagnie d'Orléans a pris pour règle de placer les rivures longitudinales au-dessus du niveau de l'eau, afin d'en faciliter l'inspection à l'intérieur du corps de chaudière. Dans le cas de l'accident du 13 janvier 1908, nous avons affaire au même type de fissuration, qui a abouti à un déroulement de virole tout à fait analogue; seulement il y a ceci de particulier que le défaut a prévenu, et que, par la faute d'un agent local, l'avertissement n'a été suivi que d'une réparation tout à fait insuffisante. La chaudière mesurait l"',50de diamètre, et était timbrée à 8 kilogrammes. Sa construction remontait à quarante années (1868) ; mais la partie qui s'est rompue ne datait pas de cette époque. La troisième virole du corps cylindrique, primitivement constituée par une seule tôle d'acier dur de 8°"", 5, avait été, en 1902, l'objet d'une réparation, consistant à remplacer sa partie inférieure, sur un tiers environ de la circonférence, par une tôle do 11 millimètres, offrant 60 kilogrammes par millimètre carré de résistance et 11 p. 100 d'allongement. La partie nouvelle était réunie à l'ancienne, le long de deux génératrices symétriquement situées à droite et à gauche, par des rivures longitudinales à recouvrement à un seul rang de rivets. Au bout d'à peu près cinq ans, en avril 1907, une fuite se déclara le long do la rivure de gauche.