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Klinger, qui se passe de protecteur spécial et qui a donné jusqu'à présent, toute satisfaction. Accident causé par les soupapes de sûreté. — Le fonctionnement des soupapes de sûreté ne risque guère, sur les locomotives, de causer d'accident, les échappements de vapeur auxquels elles donnent lieu se produisant en plein air et suffisamment loin du personnel. Nous avons cependant à mentionner le cas suivant, qui s'est produit, le 31 mars 1911, sur une locomotive-tender de l'Est. C'était pendant un stationnement. Le chauffeur était monté sur le dessus de la machine pour faire passer du charbon d'une soute dans l'autre; la pression s 'élevant et les soupapes s'étant mises à cracher, il fut grièvement brûlé par la vapeur. C'est là un fait isolé, duquel il n'y a rien à conclure. Accidents provenant de la rupture de raccords de tuyauterie. ■— Deux blessures, avec incapacité de travail de plus de vingt jours, ont été causées, l'une le 7 août 1904 sur le réseau du Nord, par la rupture' d'un raccord en bronze vissé dans la boîte centrale de prise de vapeur, l'autre, le 10 octobre 1909, sur le réseau P.-L.-M., par la rupture d'un raccord de tuyau de refoulement d'un injecteur. Nous n'insisterons pas sur ces accidents, dont les conséquences n'ont pas été d'une gravité capitale et dont ' les causes n'apparaissent pas comme systématiques. Rabattement intempestif du capuchon de cheminée. — Par contre, nous avons à terminer cette^énumération des accidents divers par un fait exceptionnel, Jamais grave et instructif. Le 5 mars 1910, sur une machine remorquant un train de la ligne Paris-Bordeaux, le capuchon de la cheminée, insuffisamment assujetti, s'est rabattu inopinément en cours de route, barrant l'issue de la cheminée
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aux gaz de la combustion et à la vapeur d'échappement : d'où un violent retour de flamme par la porte du foyer qui se trouvait ouverte. Le mécanicien et le chauffeur furent brûlés, l'un mortellement, l'autre d'une manière grave. A la suite de cet accident, non seulement la Compagnie d'Orléans, mais aussiles autres grandes Compagnies de chemins de fer, ont procédé à une étude spéciale delà question ; plusieurs d'entre elles ont été conduites à apporter des perfectionnements aux dispositifs d'assujettissement des cheminées de leurs machines, afin de rendre matériellement impossible le retour accidentel du capuchon dans la position de fermeture. Chemins de fer algériens. —■ De 1904 à 1911, le nombre moyen des locomotives en service en Algérie a été, en nombre rond, de 400, représentant une puissance totale de 170.000 à 175.000 chevaux. Sur la ligne de Philippeville à Constantine, le 29 décembre 1911 , la machine remorquant un train de marchandises fit violemment explosion [fig. 22). Le foyer demeura intact ; la boîte à feu ne fut que peu entamée ; mais tout le corps cylindrique, fragmenté en 39 morceaux dont le poids variait de 800 grammes à 1.300 kilogrammes, disparut pour ainsi dire complètement, laissant à nu le faisceau tabulaire, ou plus exactement, ceux des tubes du faisceau qui ne furent pas arrachés et projetés. Le mécanicien fut tué. Le chauffeur et le conducteur-chef subirent quelques contusions. C'était une machine dont la mise en service datait de 1876 et qui, au jour de l'explosion, avait effectué 932.000 kilomètres, dont 107.000 sur le réseau algérien. En 1886, les quatre demi-viroles inférieures avaient été remplacées et celle d'avant avait subi un nouveau remplacement en 1906. Entre temps, en 1889, on avait élevé le timbre de 9 à 10 kilogrammes. Le principal centre, et Tome II, 1912.
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