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ACCIDENTS
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mensions générales, datait de 1879; elle se composait d'un corps cylindrique horizontal de 67 centimètres de diamètre et l m ,45de longueur, que traversait de part en part un foyer légèrement tronconique, de 31 centimètres de diamètre à un bout et 38 à l'autre ; au-dessus du foyer étaient disposés sept gros tubes à fumée en cuivre, de 72 millimètres de diamètre, par lesquels les gaz de la combustion faisaient retour après avoir passé par une boite à feu extérieure. Les plaques tabulaires qui fermaient la chaudière à ses extrémités étaient entièrement planes, le corps cylindrique présentant dos collerettes rabattues par lesquelles se faisait l'assemblage. Ces plaques possédaient à droite et à gauche des prolongements formant oreilles de suspension : c'est par là que la chaudière, portant sur elle le cylindre moteur, reposait sur les longerons du châssis. Elle jouait ainsi le rôle d'une poutre soutenue à ses deux extrémités et recevant vers son milieu l'action de la trépidation verticale de la machine. Le timbre était de 6 kilogrammes. La tôle de fer dont était formé le corps cylindrique avait, ou pour mieux dire avait eu, à l'origine, 10 millimètres d'épaisseur. L'accident a consisté, comme à Gahard, dans une fragmentation do ce corps, notamment dans sa partie inférieure où il était percé d'un trou d'autoclave pour l'enlèvement des dépôts. Les cassures essentielles étaient dirigées longitudinalement et situées dans la région de la génératrice inférieure et dans celle de la génératrice supérieure. En bas, elles passaient par le trou d'autoclave, au voisinage duquel deux morceaux n'ont pas été retrouvés; la tôle était fortement amincie dans cette région par la corrosion : on a relevé, le long du trou d'autoclave, des épaisseurs de 6 à 3 millimètres. Cette dernière cote correspond à lalignede fracture dirigée vers l'avant, ligne suivant laquelle les épaisseurs variaient de 3 millimètres à un peu moins de 7 millimètres. Du trou d'autoclave vers
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l'arrière il y avait deux cassures parallèles, laissant entre elles un lambeau allongé et le long desquelles les épaisseurs étaient moins réduites. A la partie supérieure, les déchirures passaient par la large ouverture du dôme et contournaient celle correspondant au piètement du cylindre. ' Les essais de traction effectués, après l'accident, sur les deux feuilles de tôle constituant le corps de chaudière ont donné, dans le sens de l'envirolement, une résistance à la rupture de 28 ou 29 kilogrammes par millimètre carré et un allongement de 2 1/2 ou 3 p. 100 sur 100 millimètres; on a trouvé des chiffres meilleurs dans le sens des génératrices, qui était celui delà plus grande dimension des tôles. Les circonstances de l'accident furent les suivantes. Le feu avait été allumé vers quatre heures du matin, par un homme qui exerçait habituellement la profession de cordonnier, mais qui avait déjà, parait-il, quitté à plusieurs reprises l'alêne pour la pelle à charbon. A six heures, le battage commença. A sept heures, la machine fut arrêtée pour le nettoyage del'aire. Elle fut remise en marche vers sept heures et demie; deux ou trois minutes plus tard, l'explosion se produisit. On a retrouvé le manomètre faussé par le choc, mais paraissant avoir été en bon état. Quant aux soupapes, l'une a été retrouvée libre, mais l'autre calée par un coin de bois. Le cordonnier-chauffeur a déclaré qu'il calait les soupapes pour aller d'une ferme à l'autre et qu'ensuite il chassait les coins de bois de manière à laisser une certaine liberté aux soupapes, tout en laissant ces coins entre les guides et les leviers : pratique détestable et, au surplus, déclaration suspecte. Somme toute, il est possible qu'un excès de pression soit intervenu, mais peut-être aussi doit-on exclusivement voir la cause do l'explosion, comme pour le cas de Gahard,