Annales des Mines (1912, série 11, volume 2) [Image 256]

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la vapeur, par la formule : K = Q',

mais en ajoutant au résultat du calcul une constante de .5 millimètres et, en outre, en ne faisant K égal à 600 (ou à 6 si d est exprimé en millimètres) que lorsqu'il s'agit de bons boulons, de fer ou d'acier doux, en métal malléable et bien travaillé. On a alors laformule suivante, dans laquelle d l est exprimé en millimètres : (12)

tf, = 0,45

+ 5.

Si les conditions précédentes relatives à la qualité des boulons étaient « moins complètement remplies », il faudrait prendre : 0,85 v'Q'

(13.)

Par contre, dans le cas oû F on aurait la preuve que le métal des boulons satisfait aux exigences imposées par les règles de "Wurtzbourg pour le fer à rivets, on pourrait réduire à 0,40 le coefficient de y'Q '. Voici, extraits d'un tableau qui se rapporte aux dimensions usuelles des boulons à filetage Whitworth, quelques résultats de l'application des formules (12) et (13) :

DIAMETRE EXTERIEUR

DIAMETRE

du boulon

au fond du filet

mm. 19,05 25.40 31,75 38,10 44,45

mm. ■15,80 21,34 27,10 32,69 37,95

CHARGE ADMISSIBLE DU BOULON

coefficient 0,45

570 1.318 2.412 3.780 5.361

coefficient 0,55

kilogr. 380 883 1.614 2.535 3.589

Les règles de Hambourg ajoutent d'ailleurs que, s'il y a lieu de craindre des efforts de flexion de quelque im-

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portance, comme il peut s'en produire avec des surfaces non travaillées, des brides gauchies, des joints mal faits, etc., il est nécessaire de tenir compte de ces circonstances dans le calcul des boulons ; que les brides doivent être assez fortes pour résister en toute sécurité aux efforts de flexion ou de gauchissement; enfin que l'on doit, autant que possible, éviter l'emploi de boulons faibles, tels que ceux de 16 millimètres de diamètre extérieur, et que ceux de moins de 13 millimètres de diamètre extérieur doivent être rigoureusement proscrits. Nous pouvons maintenant reprendre notre énumération d'accidents. On va voir que les remarques et les indications ci-dessus n'étaient pas hors de propos. Récipients installés à demeure. — Filature, industries chimiques, règlisserie . — Le 4 janvier 1905, à Malaunay ^Seine-Inférieure), dans une filature de ramic, le couvercle d'un récipient de l m ,25 de diamètre, timbré à 3 kilogrammes et fonctionnant sous une pression voisine de ce chiffre, fut projeté violemment. Il y avait au pourtour dix boulons à charnières, avec écrous reposant à plat sur des armatures portées par le couvercle, sans aucune disposition spéciale pour rendre impossible le déversement. L'enquête montra que l'un des boulons était rompu dans le filetage, que son voisin avait eu son filetage cisaillé par arrachement de l'écrou ; les huit, autres avaient échappé par glissement. Ces boulons mesuraient 24 millimètres de diamètre au fond des filets ; le pas de vis était de 3 millimètres ; les vis étaient graissées deux fois par semaine ; enfin on avait l'habitude de serrer les écrous en introduisant entre leurs oreilles un levier de 70 centimètres de longueur. Dans ces conditions, en admettant que le profil du filet fût un triangle équilatéral (g = 30°), si l'on suppose que le coefficient de frottement fût abaissé par le graissage à 0,06 et qu'un effort de 20 kilogrammes fût exercé à l'extré-