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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
Le récipient, employé dans une teinturerie à Danjoutin près Belfort, était de forme prismatique : section horizontale carrée de l m ,30 de côté, hauteur de 2 m ,30. Le couvercle était fait d'une tôle de cuivre de 4 millimètres, bombée avec flèche centrale de 25 centimètres et bordée d'un
Fie. 43. — Départ d'un couvercle fixé par serre-joints, dans une teinturerie (21 avril 1904).
cadre en fer de 7 centimètres de largeur et 25 millimètres d'épaisseur. Ce cadre était appliqué contre un cadre semblable, porté par la partie fixe, au moyen de 28 serre-joints. L'appareil, non timbré, recevait la vapeur d'une chaudière timbrée à 7 kilogrammes, avec interposition d'un détendeur réglé pour la pression de 6 kilogrammes. Il possédait une soupape de sûreté, mais insuffisante pour s'opposer efficacement à l'élévation de la
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pression. L'appareil ayant été laissé sans une surveillance suffisante, la pression dut s'élever exagérément, le couvercle se plia suivant une diagonale et échappa aux serre-joints : les fig. 43 et 44 font comprendre le caractère de l'accident.
FIG.
44. — Autre vue du couvercle déformé.
Distilleries locomobiles. — Les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie ont eu, depuis quinze ou vingt ans, une spécialité peu enviable, c'est celle des explosions de récipients évaporatoires de distilleries locomobiles. Ces distilleries, montées sur chariot, groupent sur une même plate-forme une petite chaudière à vapeur et plusieurs récipients, que le tuyautage permet d'associer de différentes manières pour effectuer une distillation méthodique. Les récipients sont à axe vertical, de Tome II, 1912.
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