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ÉTUDE DES DÉPOTS DE POUDRE NOIRE
COMPTE RENDU DES ESSAIS DE DROITAUMONT
Quatre des casiers sont fermés à leurs deux extrémités par des volets en fibro-ciment de 5 millimètres d'épaisseur, mobiles autour d'une charnière horizontale supérieure.
Des caisses témoins, chargées également à 50 kilogrammes, sont disposées dans les autres cases. Tirage par l'électricité. Résultats de F expérience. — Les deux caisses amorcées ont brûlé. Il n'y a pas eu d'explosion, mais une simple déflagration fusante de durée très notable. Les casiers sont intacts. Les caisses témoins sont noircies, mais intactes. La peinture des caisses placées dans les casiers fermés avec des volets est intacte. Les murs en briques n'ont pas bougé, le toit non plus, mais il a pris feu en divers points. Ces essais montrent que, soit avec des tubes de fer-blanc contenant 1 kilogramme de poudre, soit avec des boîtes métalliques contenant jusqu'à 5 kilogrammes, soit avec des caisses de 50 kilogrammes disposées dans les alvéoles de béton ouvertes à leurs deux extrémités, il est possible de réaliser, avec des poudres comprimées et encartouchées, des sortes do munitions de sûreté telles que l'inflammation de l'une ne se propage pas aux voisines et de réaliser ainsi un nouvel accroissement de sécurité. Toutefois, dans deux essais, le feu s'est communiqué à des planches de sapin voisines des caisses à poudre. Il paraît donc nécessaire de réduire au strict minimum les parties combustibles dans la construction des dépôts du type alvéolaire.
De chaque côté du casier ont été érigés des murs en briques : l'un à une distance de 1 mètre, l'autre à une distance de l m ,50 du casier. Les murs en briques ont la même hauteur que le casier, mais ont, de chaque côté, une longueur de 1 mètre supérieure à celle du casier. L'ensemble de la bâtisse a été recouvert par un toit horizontal formé de planches épaisses sensiblement join-| tives reposant sur le casier et sur les murs.
I
Dans chaque case a été placée une caisse contenant 50 kilogrammes de poudre noire encartouchée. La caisse placée dans la case du milieu a seule étM amorcée. Tirage par l'électricité. Résultais de f expérience. — La caisse amorcée a seule brûlé. Il n'y a pas eu d'explosion, mais une simple défia- J gration fusante de durée notable. Les caisses, placées dans les autres cases, sont intactes ; elles sont noircies dans les cases ouvertes à leurs deux extrémités, mais la peinture est intacte dans les cases fermées avec des volets. Les casiers sont intacts, les murs en briques aussi, le toit n'a pas bougé, mais commence à brûler en deux points. /) CHARGES DE
100
KILOGRAMMES EN CAISSES DE
ALVÉOLES EN BÉTON OUVERTES
A LEURS
BOIS ;
DEUX EXTRÉMITÉS.
I
— Données de F expérience. — Le même casier que dans l'expérience précédente. Deux caisses renfermant cha-\: cime 50 kilogrammes de poudre noire comprimée encar-|
touchée et amorcée ; toutes les deux ont été placées dans la case du milieu.
Sous cette réserve, les résultats obtenus justifient, pour ce dernier type de dépôts, une nouvelle réduction des zones de sécurité qui pourront être fixées pour les dépôts superficiels de poudres encartouchées, du type ordinaire à charge concentrée. La seule question qui subsiste est de savoir si les zones de sécurité doivent être calculées uniquement d'après la contenance d'une seule alvéole ou s'il faut encore tenir compte, dans une certaine mesure, delà contenance totale du dépôt. Pour les dépôts