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buccal. Ces tubes portent à leur partie inférieure une boîte à clapets pour la séparation des courants d'inspiration et d'expiration. L'embouchure, branchée. entre les clapets, est en caoutchouc. L'inspiration se fait par le tube de gauche, branché sur le sac juste à côté du point d'arrivée de l'oxygène de la bouteille ; l'air expiré retourne au second compartiment du sac par le tube de droite. Refroidissent . — Le courant d'air expiré, avant son entrée dans le sac régénérateur, passe dans un petit récipient en tôle oii s'accumule la salive et qui doit exercer une certaine influence refroidissante sur l'air du circuit; dans ce but, le récipient est entouré d'un revêtement de laine d'asbeste saturée d'eau et d'essence de méthyle mélangées en parties égales. Une petite soupape d'échappement, que l'on ouvre par la pression du doigt, est placée près du refroidisseur ; elle permet de mettre en communication l'intérieur du sac avec l'atmosphère. En appuyant avec le doigt sur cette soupape, le sauveteurpeut évacuer au dehors l'excès d'air et par suite faire tomber l'excès de pression dénature à gêner la respiration. En dehors de ces parties essentielles, deux particularités intéressantes sont a signaler : 1° Le manomètre de pression est fixé à l'extrémité d'un tube de caoutchouc à armature métallique, suffisamment résistant, de 0 m , 50 de longueur. On peut ainsi placer le manomètre dans une poche ménagée sur le devant du sac. La lecture du manomètre de pression, que le sauveteur peut prendre en main et porter près de ses yeux, est ainsi rendue très facile. Le manomètre et son tube de caoutchouc ne sont pas maintenus normalement en pression ; le sauveteur doit ouvrir au moment de la lecture et fermer ensuite un robinet monté sur le branchement du manomètre, entre la bouteille et le détendeur ; 2° Un autre robinet permet d'établir une communica-
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tion directe (by-pass) entre l'oxygène renfermé à haute pression dans les bouteilles et le sac de respiration, sans passer par le détendeur; l'orifice de passage est suffisant pour que le sac se remplisse assez vite. Ce dispositif permet au sauveteur de remédier presque instantanément aux insuffisances d'air auxquelles peutdonner lieu un travail trop intensif ; le sauveteur utilise encore ce dispositif pour rafraîchir l'air du circuit en amenant un fort appoint d'oxygène que la détente rafraîchit, et évacuant par lasoupape d'échappement l'excès correspondant d'air chaud. Il va sans dire que 'cette manœuvre est au détriment de la durée d'utilisation de l'appareil. On ne saurait juger de la valeur d'un appareil respiratoire d'après une simple description. Les appareils à oxygène comprimé et régénération doivent satisfaire à un certain nombre de conditions qui ont été étudiées d'une manière approfondie dans le rapport précité de la Station d'Essais de Liévin, ce qui nous permettra d'être plus bref dans l'exposé qui va suivre. Nous passerons eu revue les questions suivantes : teneur en oxygène, teneur en acide carbonique, degré d'étanchéité, température, régime des pressions etdépressions, durée de fonctionnement, poids, encombrement, maniement de l'appareil, données économiques. 1° Teneur en oxygène. — La teneur en oxygène dépend principalement de l'intensité du travail, du débit du détendeur, et aussi de la pureté du gaz employé. On a procédé à divers essais dont le détail est relaté dans une annexe au présent rapport. Le travail a consisté en montées et descentes d'un escalier de 3 m ,78 de hauteur, comportant 21 marches de 18 centimètres. Le travail accompli dans une descente suivie d'une montée a été arbitrairement évalué à 350 kilogranimètres, sur les mêmes