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NOTE
SUR LAPPAREIL
NOTE
FLEUSS
tages habituels de ce dispositif, à savoir un équipement rapide et facile et une bonne étanchéité. Le pince-nez est l'un des meilleurs types qui nous aient été soumis. La manœuvre de la valve et du by-pass est aisée. Un dispositif intéressant consiste à placer le manomètre au bout d'un tube souple ; ainsi, môme dans les fumées opaques, le sauveteur peut l'approcher de ses yeux pour juger de la réserve d'oxygène dont il dispose encore. D'une manière générale, la construction est robuste et les diverses parties de l'appareilsont disposées de manière à ne pas trop risquer d'être avariées au cours de la circulation. Le renouvellement des bâtons de soude nécessite l'emploi de gants de caoutchouc. Ce rechargement est moins simple que le rechargement d'un régénérateur Draeger ou Securitas, mais plus simple que le rechargement de la potasse dissoute de l'appareil Tissot. 11° Données économiques. — Nous donnons ci-dessous la comparaison des prix de revient de l'exercice avec les appareils Fleuss, Tissot et Draeger. Appareil Fleuss :
Dépense d'oxygène Soude caustique l k S 800 à l',70! TOTAL
R
0 ,!>88 3,060 F
3 ,648
Appareil Tissot :
Dépense d'oxygène Dépense de potasse
F
0 ,588 1
dose TOTAL
5 ,000 F
5 ,588
Appareil Draeger :
Dépense d'oxygène Dépense de potasse
F
0 ,588 (2
cartouches) TOTAL
9 ,600 10 F ,188
SUR
L'APPAREIL FLEUSS
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Cette comparaison est tout à l'avantage de l'appareil Fleuss. CONCLUSIONS.
L'appareil Fleuss, tel qu'il nous est actuellement présenté, doit être considéré comme un bon appareil, pouvant être employé avec une certaine confiance dans les opérations de sauvetage dans des milieux irrespirables. Il se recommande par sa simplicité aussi bien au point de vue de l'ajustement que du maniement. Sa mise en marche est immédiate, ce qui permet de ne le faire fonctionner qu'au moment où on approche des fumées, et de s'isoler immédiatement des fumées si, circulant dans l'air frais, on se trouve surpris par leur venue inopinée. Il n'y a pas à craindre de fausse manœuvre dans le réglage, puisque le débit est fixe ; une fois l'appareil mis en route, le sauveteur n'a qu'à s'assurer de temps en temps de l'importance de la réserve dont il dispose. L'ampleur suffisante du sac et la présence du by-pass donnent de très bonnes garanties contre le manque d'air à. la suite d'un excès momentané de travail. L'appareil se présente également dans des conditions favorables au point de vue du poids, de l'encombrement et de la facilité de circulation. Son principal défaut réside dans la trop haute température des gaz inspirés, que des sauveteurs habitués à l'appareil Tissot trouvent pénible. L'étanchéité devrait faire l'objet de soins attentifs au moment de la livraison, si l'on en juge par l'appareil qui nous a été soumis. Enfin, un progrès sérieux pourrait sans doute être réalisé du côté de la diminution du poids de la bouteille d'oxygène. Au point de vue réglementaire, cet appareil satisfait à la seule condition imposée par l'arrêté ministériel du 15 avril 1907, à savoir de permettre de séjourner une heure au moins dans une atmosphère irrespirable.