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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE
route se faisait comme pour un fourneau ordinaire, avec injection d'air au moyen de quatre tuyères et on ne donnait le courant avec suppression de l'injection d'air que lorsqu'une quantité suffisante de fonte avait été produite et remplissait les rainures latérales. Le courant maintenait alors en fusion la fonte et passait de l'une à
FIG.
8. — Premier four de Domnarfvet.
FIG.
9. — Deuxième four de Domnarfvet.
l'autre des rainures à travers les matières à réduire, Un tel four ne fonctionnait bien que pendant un temps fort limité : le garnissage réfractaire était difficile à maintenir en bon état, et en outre aux hautes températures du four, le quartz devenait conducteur et entrait en fusion. On fit avec cet appareil une dizaine d'opérations, avec interruptions dues, soit à la reconstruction du four, soit à quelques changements de détail que l'on apporta à la construction. Peu de mois après le premier essai, on modifia sensible-
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FOURNEAU
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ment le type primitif, pour arriver à un second type {fig. 9) de four de réduction; la sole était alors en magnésie, et les deux canaux d'entrée et de sortie du courant communiquaient avec deux creusets diamétralement opposés par rapport à l'axe de l'appareil ; la rainure centrale subsistait toujours pour la coulée de la fonte ; les tuyères étaient également maintenues. On retrouva encore dans ce type les inconvénients d'une trop grande conductibilité de la sole aux hautes températures. On ne pouvait guère (comme avec le premier four) maintenir le courant plus d'une journée ; on devait ensuite laisser refroidir avant d'entamer une nouvelle fusion, «t ces interruptions de travail ne pouvaient être envisagées dans une marche industrielle. Il fallait de toute nécessité- trouver un autre procédé pour la circulation du FIO. 10. — Troisième four de courant, et ne plus faire Domnarfvet. passer ce dernier dans la fonte en fusion au contact de la sole. Des expériences furent alors faites avec un four à cuve, à sole traversée par une électrode en graphite {fig. 10). Deux autres électrodes fixes, diamétralement opposées, placées à une •certaine hauteur au-dessus de la base du four, affleu-