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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE
LE HAUT FOURNEAU
Css pertes en kilowatts (230 à 273) se seraient réparties ainsi, d'après M. Yngstrom : Pertes dues à l'eau de refroidissement. Pertes en ligne de contact Pertes par rayonnement
H 8-1 2b k\v 40 81-110
Fontes obtenues. — La teneur en C varia de 1 ,7 à 3,50/0; celle en silicium, de 0,3 à 0,5 en moyenne (on put aller à 3,61 et à 0,03). Celles en soufre et en phosphore furent toujours très basses ; avec des charges tenant au total 0,5 p. 100 S, on arriva à n'avoir dans la fonte que 0,005, grâce à une scorie basique et à une haute température les extrêmes de S furent 0,005 et 0,08. Pour le phosphore, on eut des teneurs de 0,02 à 1,41, cette dernière avec les minerais phosphoreux de Grângesberg. Deux analyses de laitiers et de fontes correspondantes donnèrent : C Si Mn S Ph
Fonte 1
Fonte 2
1,70 3,61 2,09 0,005 0,052
3,15 0,62 0,-2 0,025 0,049
Laitier 1
FeO MnO MgO CaO APO 3 SiO 2 P2 O s S Fe
0,23 0,48 17,48 38,10 7,77 35,90 0,016 0,06 0,18
Laitier 2
3,19 2,68 15,43 31,66 6,51 41,10 0,04 0,05 2,48
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ÉLECTRIQUE
vantes en acide carbonique sur gaz secs : p. 100
Essai III avec hématite à\) a 44,/ _ IV — 24 à 28 V nppe mno-nét.it.e
S à 9.^ 8
p. 100 T>
1
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Pourun rendement du lit en fonte, de ) v t
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Le reste se composait d'oxyde de carbone (essai III, 39,4 à 56,3), de méthane (0,6), d'hydrogène (12 à 15,3). Los températures des gaz relevées au gueulard dans ce même essai III furent de 75° en marche normale. Résultats obtenus. — De ces expériences, M. Yngstrom déduisait les conclusions suivantes pour la production électrique de la fonte : 1° Les frais de premier établissement sont réduits par rapport à ceux des hauts fourneaux ordinaires, par suite de la suppression des soufflantes et des appareils à air chaud ; 2° L'économie du combustible par rapport aux hauts fourneaux ordinaires est des 2/3; 3° Il est possible d'employer des minerais menus (mull "et slig) sans briquetage ; 4° On obtient des gaz de gueulard à haute capacité calorifique ; 5° Il est possible d'obtenir des fontes pauvres en carbone. M. Yngstrom estimait d'ailleurs que des appareils de plus grandes dimensions donneraient au point de vue économique des résultats encore plus favorables; c'était une chose qu'il restait à vérifier.
Pour ce qui se rapporte aux gaz du gueulard, on eut dans trois essais et en marche normale les teneurs suiTome III, 1913.
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