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fourneau, elles font avec l'horizontale un angle de 05". Au passage de la voûte, elles sont entourées de boîtes refroidissantes en cuivre, à circulation d'eau, avec interposition d'une garniture d'asbeste pour éviter les portes de gaz. Le contact avec les câbles venant des transformateurs est assuré au moyen de pièces d'acier fondu emboîtant la partie supérieure de l'électrode ; on munit également, à partir de la seconde série d'essais, ces contacts de boîtes de refroidissement à circulation d'eau. Comme dans le fourneau de Domnarfvet, une partie des gaz du gueulard est insufflée dans le creuset, ce qui répond à un double but ; ces gaz absorbent en premier lieu des calories dans le crçuset pour les recéder ensuite dans la partie supérieure du fourneau, ce qui améliore la réduction par l'oxyde de carbone dans la cuve; en second lieu, les gaz ainsi introduits refroidissent la voûte et la protègent contre une destruction trop rapide. La circulation se fait de la manière suivante : deux tuyaux de prise au gueulard à 180° l'un de l'autre se réunissent dans un séparateur à sec de poussières ; les gaz, après cette première épuration, sont pris par une pompe centrifuge, à la suite de laquelle se trouve un second et dernier séparateur à sec de poussières, et se rendent finalement dans la conduite circulaire entourant le creuset à la naissance de la voûte ; quatre entrées à 90° les unes des autres sont percées dans cette dernière et permettent l'injection entre les matières en fusion et la voûte. On avait aussi songé au début à refroidir les électrodes et les parties de la voûte contiguës avec du gaz pris dans la même conduite principale au droit des quatre électrodes, comme le montrent les divers plans du haut fourneau annexés à ce rapport (Planches I à III) ; on y renonça bientôt, car les gaz attaquaient trop vivement les électrodes à ces températures. Cette première installation de purification des gaz parut
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insuffisante, quand, à la fin de la première campagne du haut fourneau, on résolut d'améliorer la pureté des gaz injectés. Après le premier séparateur à sec de l'installation initiale, on mit alors un séparateur cylindrique à eau, suivi lui-même d'une pompe centrifuge à injection d'eau. La pompe refoulante de Trollhàttan, en consommant 8 chevaux et en tournant à 2.500 tours, peut insuffler 70 mètres cubes 'par minute sous 325 millimètres d'eau; en réglant tant sa vitesse qu'une vanne sur la conduite d'arrivée des gaz, on peut faire varier la pression et le débit. La coulée de la fonte se fait dans une série double de 84 coquilles réparties en deux groupes de 3 >< 28; pour cela, un chenal fixe de 6 mètres de longueur, partant du trou de coulée, est terminé par une partie mobile autour d'un axe vertical, partie qui permet l'envoi de la fonte dans telle ou telle série de coquilles. Une tuyère à laitier existe aussi, d'où le laitier peut, par une rigole spéciale, être envoyé dans des poches de type ordinaire ; pourtant, dans le cas de lits de fusion donnant de faibles quantités de scorie, on se contente d'évacuer le laitier par le trou de coulée de la fonte et de le diriger vers une simple fosse à sable. Un réservoir à eau peut contenir 14 mètres cubes, amenés pardeux pompes centrifuges (une comme réserve s, capables chacune de 1.500 litres par minute ; l'usine de Jernkontoret étant primitivement estimée ne devoir prendre que 625 litres par minute (en réalité, la consommation moyenne fut de 452 litres, avec minimum 435, maximum 480), le supplément débité par la pompe était destiné à une usine à zinc voisine (Trollhattans Elektrotermiska Aktiebolag) .