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LE
LE
HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE
et deux analyses particulières sur essais 64 et 65 : 64 .-V65....
18,72 22,5ô
67,42 64,00
9,90 10,52
1,66 1,66
2,30 1,26
1.261 gr. 1.281 —
2.425 2.339
Le poids du mètre cube de gaz sec varia, dans l'ensemble des campagnes, de 1.122 grammes à 1.421 grammes.
4 gr. 46 0 88 0 62
NUMÉRO
AUX
AU
PROPORTION
NUMÉRO
du trou
AUX
AU
PROPORTION
PAROIS
CENTRE
de slig
du trou
PAROIS
CENTRE
de slig
p. 100 1S.5 14,9 11,9 11.3
p. 100 12.0 13,0 12,0 18,0
p. 100 0 0 20 70
3m 3(")
p. 100 21,5 29,3 28,6
p. 100 17,4 19,1 10,6
p. 100 30 0 0
3 4 7 4
(*) Castine crue.
■
(*•) Castine calcinée.
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QUANTITÉ DE SLIG
t
Un certain nombre d'expériences furent faites ayec du slig brut, c'est-à-dire du minerai en poussière presque impalpable provenant de l'enrichissement et de la déphosphoration déminerais bruts, pauvres ou impurs ; on arriva à passer jusqu'à 70 p. 100 de la charge de minerai en pareille qualité, et on constata qu'au fur et à mesure que la proportion de slig augmentait dans le lit de fusion, l'acide carbonique avait une tendance de plus en plus marquée à se concentrer dans l'axe du fourneau. Les données suivantes relatives à un essai de slig dans la première campagne expliciteront mieux ce fait, la teneur en acide carbonique étant la moyenne des nombres obtenus dans un même trou d'observation à des heures différentes d'une même journée et pour une même composition de lit :
FOURNEAU ÉLECTRIQUE
Quant aux diverses pressions observées à l'intérieur du fourneau, elles diminuaient naturellement progressivement du creuset au gueulard ; on eut ainsi, dans la première campagne, les variations extrêmes suivantes en millimètres d'eau :
Au point de vue des teneurs en poussière, la moyenne des observations donna, au mètre cube de gaz ramené à 0° et 760 millimètres : Au gueulard Avant le ventilateur A l'injection dans le creuset
HAUT
BANS SLIG
variant de 20 à 70 p. 100
millimètres 45 à 176 28 130 25 106
millimètres 173 à 250 115 232 62 170 21 117 16 68 11 28 3 13
!2
40
3
30
La plus grande partie de la chute de pression se produit, comme on le voit, entre le creuset et le niveau du trou 3. Dans certains cas, des pressions très considérables durent être réalisées pour les gaz injectés sous la voûte et on arriva parfois à dépasser les pressions pour lesquelles la pompe de refoulement était normalement construite. Ce fut en particulier le cas en fin 1911 quand on passait un charbon de bois obtenu par carbonisation de déchets de scierie (ribbkol) en grands morceaux, plats et minces. Il se formait alors dans la cuve des sortes de paquets de ce combustible qui réduisaient considérablement l'orifice de sortie des gaz, et pour faire circuler la quantité refroidissante voulue de ces derniers, on dut pousser la pression de la pompe à 350 et 375 millimètres d'eau (s'il y avait eu en outre à ce moment passage de slig qui aurait rempli les espaces entre les morceaux de charbon de bois, on aurait dû renoncer avec les moyens dont on disposait à vaincre la contrepression). A cause de la