Annales des Mines (1913, série 11, volume 3) [Image 115]

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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE

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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE

des foutes Martin au bois, on oscille entre 50 et 150 millimètres de Hg et 250 à 450 degrés centigrades : nous prendrons comme moyenne 80 millimètres et 350°. Dans ces conditions, y compris les pertes de gaz inévitables et les quantités nécessaires au grillage, il reste 30 p. 100 environ disponibles pour la production de force ou pour tout autre emploi. Ceci donne par tonne environ 1.000 à 1.200 mètres cubes à 900 calories, soit 900.000 à 1.080.000 calories. Du côté du fourneau électrique, nous avons 475 mètres cubes ramenés à 440 pour tenir compte des pertes ; à 2.200 calories au mètre cube, cela conduit à 968.000 calories, nombre sensiblement comparable.

§ 5. —

TEMPÉRATURES OU FOURNEAU.

Au point de vue des températures observées aux différents niveaux du haut fourneau, un grand nombre de déterminations furent effectuées ; nous reproduisons dans le tableau suivant les extrêmes en degrés centigrades observés dans les trous de mesure aux niveaux inférieurs et au gueulard, extrêmes mesurés dans la première campagne : Trou n° 1 2 — — —

3 4 8

241 à 691 117 566 100 442 70 432 37 20:;

Les températures extérieures furent également déterminées au moyen de piles thermo-électriques, dans les journées des 18 et 19 février 1911 ; la tôle extérieure du creuset donna des nombres compris entre 33° et 165°; aux étalages, on nota de 85° à 240°; à la base du ventre, 53° à 142°. La voûte de la chambre de fusion alla de 95° à

197°, et les points importants fournirent :

autour des électrodes . . \

Electrodes

Face supérieure extérieure Contact avec les câbles Contact avec les boîtes de refroidissement.

250 235 202

TI

185 140 180

JJJ

jy

170 145 138

160 142 122

La consommation moyenne de courant était alors de 1.874 kilowatts. § 6. — CONSOMMATION ÉLECTRIQUE.

Comme nous l'avons indiqué, les deux phases ne marchaient pas forcément au même voltage. Ainsi, dans la première campagne, la phase I fonctionna entre 56 et 107 volts, la phase II entre 54 et 97 volts. Les ampéragespourla phase I allèrent de 17.979 à 3.197, pour la phase II de 16.879 à 3.838. L'énergie moyenne totale absorbée oscilla entre 325 et 2.063 kilowatts. § 7. —

EAUX DE REFROIDISSEMENT.

La température des eaux de refroidissement (boîtes de refroidissement autour des électrodes, tube de circulation d'eau dans le joint à sable au col du fourneau, circulation d'eau autour du trou de coulée, dans la première campagne; boites de refroidissement au col et refroidissement de l'armature extérieure du creuset dans la seconde campagne) fut aussi l'objet de déterminations attentives. Les quantités d'eau utilisées données par les tableaux de M. Leffler varient, pour la première campagne, entre 10,9 et 45 litres par minute pour le col du fourneau et 49', 5 à 112 litres pour les boites de refroidissement des électrodes. Les kilowatts emportés par ces eaux varient entre 65 et 142,4, soit de 5,3 à 8,2 p. 100 du total des kiloTome III, 1913.

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