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LE HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE
suite du développement de la sidérurgie qui conduisit à mettre en valeur des gisements jadis méprisés ou à utiliser les parties d'anciens gîtes jadis délaissées. Le minerai étant généralement de la magnétite, on pouvait alors, par pulvérisation préalable et passage sous des séparateurs magnétiques, préparer une poussière de minerai riche, ayant perdu le phosphore contenu primitivement comme apatite, ayant perdu également sa gangue et en partie son soufre. Mais cette poussière ne pouvait s'utiliser telle quelle dans les fourneaux qu'en très faibles quantités, d'où la nécessité du briquetage, ordinairement effectué par simple compression avec cuisson ultérieure des briquettes dans des fours, opération dans laquelle la majeure partie du soufre contenu s'éliminait. Or le briquetage est une opération coûteuse (*), qu'ilétait intéressant de chercher à supprimer, et l'on avait en particulier fondé de grandes espérances sur le haut fourneau électrique pour le passage en notables quantités dans le lit de fusion de slig brut, humide ou ayant préalablement subi un simple séchage dans des fours appropriés. Des tentatives furent faites dans cet ordre d'idées à Trollhâttan. Dans la première campagne de 1910-1911, on obtint de bons résultats avec des proportions atteignant 50 p. 100 de slig de Persberg, ou 32 p. 100 de slig de Kanalgrufve, tous deux bruts, c'est-à-dire non desséchés, simplement égouttés ; par contre, on eut dans un autre essai avec 40 p. 100 de slig brut de Klacka-Lerberg de graves incidents par suite d'une chute brusque des matières dans le creuset et d'un dégagement considérable de gaz qui détériora le bas du fourneau et nécessita la mise hors feu de l'appareil. Dans la seconde série d'essais (1911-1912), on se décida (*) Les frais de briquetage et calciiiation par tonne de briquettes s'élèvent à l'usine d'Herrâng à 3,6 couronnes avec emploi de gaz d« fourneau.
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à étudier plus sérieusement le problème du slig; on installa dans ce but un four provisoire de séchage qui pouvait donner 10 à 11 tonnes de slig desséché par vingt-quatre heures; au total, 198 tonnes de slig séché de KlackaLerberg y furent produites avec une consommation de 75 stères de bois. On fit alors la série suivante d'expériences du 1 er octobre au 5 novembre 1911 (essais faits avec les minerais que consomment les fourneaux de Degerfors) : ft- ° du lit de de marche fusion HEURES
1-8 Octobre... 8-11 — ... U-10 - ... 16-19 - .. 19-20 - . 20- 22 _ 22-25 - !" 25-30 - . 90 0ct.-3 Nov 3-5 _
167' 50» 84 5 121 25 58 55 42 55 40 45 70 20 110 10 102 20 41 5
TOTAL.. . .
839' SO-
46 47 48 49 50 48 46 51 46 51
SLIG TUOL-
KILO-
CHARBON CASTINE
LUVARA
brut
kilogr. kilogr. 122.920 27.288 aï. 863 51.399 29.179 19.880 23.598 40.194 1*748 54.099 3.179 63.910 2.914 24.720
EONTE
SCORTE
de bois
sec
kilogr. kilogr. 25.392 14.054 28.453 6.439 34.266 6.800 23.811 4.201 19.880 3.166 15.732 3.114 15.478 4.574 6.372 2.531 24.476 7.284 4.334 1.156
482.772 35.129 198.194
HEURE
h'ectoi. 2.743,0 1.280,5 1.332.5 793^0 585,0 591,5 949,0 1.053.0 1.345,5 442,0
kilogr. H6.430 53.907 59.002 32.686 21,226 19.934 36.841 50.440 63.833 23.421
kilogr. 26.729 9.623 11.644 6.373 5.562 6.232 6 917 7.829 10.792 8.230
46 47 48 49 50 51
Tuolluvara.
70 65 60 55 50 85
231.316 117.819 137.407 73.923 53.854 55.292 103.338 119.502 136.049 47.738
53.319 11. 115,0 477.720 99.980 1.076.238
Les lits de fusion étant : Numéros
WATTS
Slig.
30 35 40 45. 50 15
Castine.
8 \ 8
"
8 8 8 4
Les résultats totalisés donnèrent : Hectolitres de charbon de bois consommés par tonne de fonte 23,27 Kilowatts-heures consommés par tonne de fonte 2.253 Teneur des gaz en CO 2 (trou 10) 21,70 Fonte par kilowatt-an (tonnes) 3,89 Consommation brute d'électrodes 'kilogrammes' 8,3 4 nette 6,80