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2.100 kilowatts seulement; ce même jour, les appareils de mesure indiquaient : Phase I — II.. — III
16.000 ampères, 48 volts. 12.000 — 70 — 15.500 — 55 —
L'ampérage par centimètre carré d'électrode était ainsi respectivement de 5,7, 4,2 et 5,4 ampères. La consom- . mation d'électrodes par tonne de fonte est de 8 à 12 kilogrammes (elle est élevée tant à cause de la formation de carbure de calcium qu'à cause de la faible production). Quant à la production de métal, elle n'avait pas encore atteint, estimait-on, son régime normal. Au début du mois d'août, elle ne dépassait que de peu 10 tonnes par jour; au milieu, on arrivait à 11-12 tonnes. On espérait pouvoir atteindre 20 et même 24 tonnes journalières avec 2.500 kilowatts-heure par tonne quand le fourneau prendrait sa force maximum. Mais, à cause de diflicultés, provoquées d'après le directeur de l'usine, M. Axel Hartmann, tant par les briquettes que par le slig, on n'avait pu encore dépasser au 1 er janvier 1913 la production d'août. Dans l'année 1912, à cause de toutes ces difficultés, 2.200 tonnes furent ainsi seulement obtenues avec une consommation de près de 4.000 kwh. en moyenne. Notons ici que les 3.500 chevaux contractés ferme par la Société d'Hardanger (Aklieselskabet Hardanger Elektriske Jern og Staalvark) lui sont fournis au prix de 30 couronnes le cheval-an, soit environ 42 couronnes le kilowatt-an. La consommation de 4.000 kilowatts-heure par tonne de fonte ne correspond qu'à 2.190 kilogrammes de fonte par kilowatt-an ; la consommation espérée de 2.500 donnerait au contraire 3.500 kilogrammes. Ce sont des chiffres relativement faibles pour un lit de fusion rendant environ 50 p. 100 de fonte. La consommation de coke se tint aux environs de
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390 kilogrammes. Les gaz du gueulard avaient en août comme composition courante 30 à 35 p. 100 d'acide carbonique, contre 65 à 70 d'oxyde de carbone; il n'y a pas ici en quantités notables de gaz étrangers, au contraire de ce qui se passe avec le charbon de bois. La forte proportion d'acide carbonique tient à la castine. Au point de vue de l'utilisation du courant dans le four, un calcul sommaire fait sur une période de marche meilleure à 340 kilogrammes de coke et 2.800 kwh avait conduit à une utilisation de 60 p. 100 seulement. A cause de la faible production, les calories perdues par rayonnement ou par cause de refroidissement prenaient une importance relative assez considérable. Au point de vue personnel, remarquons que tandis qu'en Suède, le travail normal était de 12 heures par poste, à Hardanger nous trouvons normalement des postes de 8 heures (il en est du reste de même dans les usines de cyanamide et de carbure de calcium d'Odda ainsi que dans la station hydro-électrique de Tysse, toutes installations à proximité immédiate d'Hardanger). En second lieu, malgré une durée moindre de travail, les salaires sont plus élevés par journée : cela tient en grande partie à la rareté de la main d'œuvre industrielle, rareté qui est telle que de nombreux ouvriers suédois ont dû être amenés à l'usine d'Hardanger. Le service du haut fourneau comprend dans ces conditions : a) Fours à griller. — 3 ouvriers par poste, chacun à 4 couronnes 80 ; un chef de four à 165 couronnes par mois ; b) Service du coke et du minerai. — 2 hommes par poste (4 e , 80); c) Broyeur. — Deux hommes travaillant un seul poste de 10 heures (5 et 4 c); d) Fourneau. — Au gueulard, un homme (4 e , 80), dans la halle, trois hommes (5 c, 4.80 et 4.80) à chaque poste;