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sion inipori aute ; il en a été de même du houiller dans le voisinage du numéro 14, où l'on ne trouve que la zone tout à fait inférieure de la formation ; cette partie du bassin devait donc, avant le dépôt même du crétacé, former déjà un horst élevé. Au résumé, les morts-terrains du Peel ont l'allure générale suivante : a) Région au nord-ouest de la Meuse (houiller entre 550 et 900 mètres). Après 20 mètres environ de dépôts quaternaires, on trouve, jusqu'à une profondeur variant de 560 à 625 mètres, les formations tertiaires, qui, prises dans leur ensemble, ne sont pas très aquifères (miocène) ou même presque sèches (oligocène) et non boulantes. L'éocène inférieur (heersien) reste cependant douteux ; le Peel semble donc ici mieux partagé que la Campine, question de profondeur mise à part. Le crétacé du Peel débute partout par une formation très aquifère (tuffeau de Maastricht), de 30 à 40 mètres de hauteur moyenne, suivie_ de calcaires peu fissurés et de marnes compactes imperméables (hervien), qui, comme en Campine, forment un manteau protecteur pour le houiller ; mais, en outre, les sables aachéniens de Campine ne sont pas connus en Peel. La cote de la base du crétacé varie de 650 à 800 mètres environ. Dans la partie nord du bassin on traverse encore, avant d'arriver au houiller, 100 à 200 mètres de terrains triasiques et dyasiques compacts et secs. b) Région au sud-est de la Meuse (houiller à 670 mètres environ). Les terrains tertiaires sont tous, à l'exception peut-être de l'éocène inférieur, fortement (miocène) ou moyennement (oligocène) aquifères et présentent des assises boulantes. Le tuffeau n'est pas moins dangereux que dans le nord
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et, d'autre part, les assises herviennes, imperméables et protectrices du houiller, n'existent pas ou sont d'épaisseur très réduite. Fonçage des puits. — L'étude des morts-terrains conduit tout naturellement à la question essentielle du fonçage des puits. Si, pour fixer les idées, on envisage le creusement d'un puits aux environs du sondage n° 10, au voisinage de la Meuse, il faut compter atteindre la base du miocène vers 200, la base du tertiaire vers 500, le toit du houiller vers 700 mètres. Le choix du procédé de fonçage est dominé, nous semble-t-il, par la présence du tuffeau de Maastricht; cette assise, tant par sa nature particulièrement aquifère que par la profondeur à laquelle elle se présente, constitue la plus grosse difficulté. En Campine, la plupart des sociétés se sont aujourd'hui ralliées à l'emploi de la congélation sur toute la hauteur des morts-terrains (*). Le tuffeau semble se prêter mal à l'emploi de la cimenta tion. Il est fort probable qu'il en serait de même dans le Peel. Ne considérant d'abord que la seule présence du tuffeau et les procédés à niveau vide étant écartés pour le passage de ce niveau, la congélation, de tous les procédés à niveau. plein, nous paraît être le seul applicable : l'emploi du procédé Kind-Chaudron semble bien limité à 400 mètres environ, les procédés par dragage ne conviennent qu'aux terrains peu consistants et sont d'ailleurs difficiles à admettre à pareille profondeur. D'autre part, pour la traversée des sables miocènes — soit sur 200 mètres — la congélation semble aussi être (*) La congélation est appliquée jusqu'au houiller, après essais de éïmentation, à Limbourg-Meuse (510 mètres) et aux Liégeois, siège de Zwartbei-g (550 mètres): à la Société A. Dnmorit, congélation jusqu'à 380 mètres; à lïessaix» siège de Winterslag. jusqu'à 430 mètres; à Beeringen, jusqu'à 490 mètres [d'après les renseignements publiés par le Comité des Houillères (circulaires n" 4083. 4441). 4513)]. Tome III, 1913.
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