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LA HOUILLE EN HOLLANDE
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LA HOUILLE EN HOLLANDE
On connaissait de longue date, au nord-ouest du bassin crétacé de Munster, en Allemagne et même en Hollande, des affleurements, au milieu du diluvium et du tertiaire, de terrains plus anciens ; quelques sondages avaient même été faits ; à Hesselink en 1873 (muschelkalk à 40 mètres de profondeur), puis à Vreden (muschelkalk à 173 mètres et zechstein, avec couches de sel, à 960 mètres). Cette étude fut reprise en 1906 par M. v. d. Graclit, Tingénieur-directeur actuel du service d'exploration, avec l'idée de chercher à déterminer, par des sondages peu profonds, la présence probable de horsts, analogues à ceux des autres bassins. Deux tels horsts sont actuellement connus en territoire hollandais : celui de Winterswyk et celui de Buurse (un troisième à Ochtrup en Allemagne) . Cependant, tandis que dans le Peel, dans chaque compartiment pris à part, les couches sont régulières et sensiblement horizontales, la région de Winterswyk et de Buurse paraît fortement plissée. En outre le houiller est ici surmonté d'importantes formations permiennes et 'triasiques, le zechstein contenant des bancs de sel (NaCl) d'une grande puissance. Trois sondages profonds, dont deux encore en cours d'exécution, sont à mentionner : Sondages de Plantegaarde et de Ratum sur le premier horst; Sondages de Buurse sur le deuxième.
La coupe abrégée du sondage de Plantegaarde, qui est terminé, est la suivante : De 0 m à 2 m ,50 Diluvium (sables, graviers, argiles). 2 m ,50 à 09 m Tertiaire (miocène et Oligocène moyen) : argiles et sables avec glauconie. 69 m à 380 m , Trias (grès bigarre) : Marnes et grès de couleur i = 15-45° foncée avec intercalations de gypse.
m
m
à 457 , Permien (Zechstein) : Marnes avec anhydrile et i = 30° dolomie. 457 m à S96 ,n , i = 30-45°
- Formation salifère en plusieurs bancs (un de
100 mètres de puissance) avec anhydrite et kali. A 596 mètres, Faille De 380
De
596"' à 695 m ,
05'" à 947 m ,
947 m à f.029 m ,
1.029 1" à 1.134 m
i = 45°
- Débris de houiller inter-
i = 40-65°
calés dans le zechstein.
- Bancs de sel (un de 80
i = 37-45°
mètres de puissance) avec kali.
- Anhydrite et conglomérat dolomitique —
marne avec anhydrite — Schistes bitumineux cuivreux (Kupferschiefer).
Houiller i = 45-50°
Le sel contient de nombreuses intercalations de kali tcarnallite surtout, parfois aussi sylvinite), mais très disséminées, de sorte que la teneur movenne en K 2 0 n'est guère que de 2 à 5 0/0 ; par places, elle atteint 15 0/0. Dans le houiller, les couches suivantes ont été recoupées : p. 100
A 1.046 mètres. Couche 1 puissance 0 m ,45 36,8 de mat. volatiles. 1.048 — — II — l m ,23 36,9 1.071 — — III — l m ,23 37,1 — 1.088 — — IV — 0 m ,85 36,8 — 1.124 — — V — 0 m ,43 37,2 —
Le sondage est évidemment tombé dans une région fortement accidentée, ainsi que le montre la rencontre vers 600 mètres d'une faille importante qui fait apparaître un lambeau du houiller. Tome III, 1913.
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