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NOTE
SUR
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RUPTURE
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CABLE
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qui concerne le graissage des câbles, nous avons dit que l'on employait à Anzin un produit assez fluide à base de résidus de pétrole. La graisse de Blanzy est un mélange de saindoux et de goudron végétal ; la graisse d'Aniche a la composition suivante : Goudron Suif Huile de colza
'.
180 kilogrammes. 21 — 16 —
Conclusions. — Quels enseignements peut-on tirer des faits que nous venons d'exposer? On peut formuler les observations suivantes qui, nous le rappelons, ne concernent que les câbles ronds en acier sur tambour à l'exclusion des câbles Koepe, et qui, bien entendu, ne visent que l'usure normale des câbles à l'exclusion des accidents qui peuvent les détériorer. 1° Un câble peut être bon à patte et à l'enlevage, médiocre ou mauvais partout ailleurs, et présenter en certains points des chutes de résistance considérables. On n'est donc jamais en droit de conclure de ce qu'un essai à la patte est satisfaisant, que le câble est en bon état. 2° Les parties mauvaises d'un câble peuvent se trouver en des points quelconques sans qu'il apparaisse nécessairement des raisons inhérentes aux conditions de fonctionnement du câble, pour que les parties mauvaises soient en certains points toujours les mêmes que l'on pourrait découvrir et surveiller spécialement. Il existe, à la vérité, des installations comme celle delà fosse Thiers n° 1 où une cause de fatigue est tellement prépondérante que ses effets dominent dans presque tous les cas les autres causes de fatigue, et alors c'est presque toujours par le même point que les câbles périssent. Dans d'autres installations, comme celle de la fosse Renard n° 1, il n'y a pas de cause de fatigue nettement prépondérante ; on
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trouve une série d'effets nuisibles, tels que les faibles diamètres d'enroulement, la superposition des enroulements sur le tambour, les variations du moment moteur de la machine, l'atmosphère chaude et humide du puits, etc., effets qui altèrent le câble sur toute son étendue, mais tout particulièrement aux endroits prédisposés par des irrégularités de fabrication à être influencés par les causes de destruction et de dislocation qui s'exercent sur le câble. Deux câbles absolument identiques placés dans des puits différents ne se comporteraient pas de la même manière ; deux câbles semblables placés dans le même puits, faisant le même service, mais présentant des irrégularités de fabrication d'ailleurs invisibles, peuvent ne pas se comporter de la même manière. 3° Le graissage dès câbles ne suffit pas toujours à les préserver de l'oxydation. Il peut même arriver que l'oxydation soit localisée aux endroits où la graisse forme une couche épaisse et que celle-ci empêche de voir des corrosions très importantes. 4° Il est indispensable que les câbles soient examinés avec le plus grand soin sur toute leur étendue et à intervalles rapprochés. Si l'on a quelque doute sur l'efficacité de la protection assurée par la graisse contre l'oxydation, il est nécessaire que cette visite soit précédée d'un nettoyage du câble permettant de bien voir les fils jusqu'aux lignes de tangence des torons. 5° Ce n'est que d'une manière tout à fait exceptionnelle qu'un câble sera retiré pour insuffisance de résistance à la patte, à la condition bien entendu que des précautions soient prises pour éviter les pliages excessifs de la patte et que l'on y effectue des coupages suffisants. D'une manière générale l'enlèvement d'un câble devra être décidé parce que l'on constatera -un défaut dans le câble : fils cassés, fils rouillés ou corrodés, torons