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POUR STATISTIQUE
108
DES
ACCIDENTS
DE
LES
ANNÉES
1904
GRISOU
A
1911
109
LpARTEMEXT DU GARD.
BASSIN
Montalet. 3. — ConJ
NOMBF DATE
LIEU
de
de
[ V acci-
l'acci-
dent
dent
d ' ouvr
1 août| 1905
Puits Parran
CAUSES
PRODUC-
de
9
l'année
L'ACCIDW
OBSERVATIONS
Causes directes
en tonnes
de l'accuniulation des gaz
6
7
8
466
58.882
Grisou dégagé Ipar le tir d'un Icoup de mine.
O
tues
DE
TION
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4
22
h
Explosifs.
creusait au niveau — 350 une voie de niveau dans la couche 2 ter du faisceau gras. L'avancement aéré par des buses débitant 8G0 litres, et la teneur en grisdu était de 0,3 p. 100. En prévision de ^gements instantanés possibles, l'abatage du charbon était fait par des coups de raine allumés à §elrieité d'un poste de lir situé à 75 mètres des fronts et fermé par deux portes. Le boutefeu avait sans incidents deux coups de mine en sous-cave. 11 aurait ensuite visité le chantier et n'y aurait pas iBlaté la présence du grisou. Il a chargé ensuite deux coups de mine forés au charbon à mi-hauteur des et les a allumés du poste de tir. Du grisou s'est allumé sur le tir de cette deuxième volée, la chasse , ouvert violemment les portes du poste de tir, et la flamme a légèrement brûlé le boutefeu sans indre son aide. coups de mine avaient travaillé normalement. Ils avaient été chargés chacun de trois cartouches de IOU line-couche dont la composition théorique est : nitroglycérine, 1 1,86 p. 100 ; colon nitrique, 0, 14 p. 100 ; fale d'ammoniaque, 88 p. lOO, donnant une température de détonation de 1.420°. Les coups avaient été mes avec des amorces à 2 grammes de fulminate. La composition réelle des explosifs n'a pas été jtfiée, et il est possible qu'elle lut notablement différente de la composition théorique, est probable que le grisou a été allumé par une détonation fusante de l'explosif. On avait déjà italé aux raines de Montalet des détonations fusantes de grisoutine dans le tir au charbon, qui avaient fois allumé des petits soufllards de grisou, sans causer d'ailleurs aucun accident de personne. autre inflammation de grisou a eu lieu dans des circonstances semblables aux mines de Montalet, mars 1907, mais sans causer d'accident de personnes. On creusait au niveau — 400 une voie de dans la couche n° 2 du faisceau gras et on commençait un montage auprès de l'avancement. Du Ion a été allumé par le tir d'une volée de 9 coups de mine, chargés chacun de 1 à 3 cartouches de jontine couche, Torés au charbon à l'avancement de la voie de fond et du montage, et allumés à l'élecT La flambée de grisou a été accompagnée d'une forte chasse d'air, mais n'a produit que des effets uniques insignifiants. La flamme s'est étendue sur une longueur de 100 mètres. Il n'y a pas eu formad* croûtes de coke, et, après l'accident, on a trouvé du grisou dans le montage. Il n'y a pas eu de
- ement instantané de grisou. Parmi les 9 coups de mine, 2 avaient raté et les 7 autres avaient
pillé normalement. Les boutefeux n'ont pas été atteints. Il est probable que le grisou a été allumé par
- 4etoklion fusante de l'explosif.
Il suite de cet incident, l'exploitant a été invité à prendre les précautions suivantes dans le tir au pou : afin d'éviter le mélange de poussière de charbon à l'explosif, les trous de mines, doivent être Jneusement curés avant le chargement, et le bourrage des cartouches doit être modéré pour ne pas les ". yalieu, d'autre part, de provoquer une détonation franche par l'emploi de fortes amorces.
Incident a eu lieu dans le faisceau gras de Gagnièresoù l'on avait eu précédemment deux dégagements 23
18 août 1904
Puits Parran
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63.04
Sans Dégagemen (instantané de gri-|inflammation sou.
nes
de grisou. On creusait, en partant du niveau de 600 mètres, deux descenderies conjuguées one couche mal connue située au toit du faisceau gras. Ces descenderies, dont la longueur Pi't vlO mèlres, étaient réunies par d--s recoupes espacées de 30 mètres. La couche comprenait au m m m ibanc de charbon de 0 ,51, au mur un banc de charbon barré de 0 ,40 et entre deux 0 ,20 de S le toit était formé de grès. Le volume d'air passant dans les descenderies était de 700 litres, et n
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îdlf / î . °' °' P^enderie principale venait de rencontrer un petit rejet; aussi, en prévision d'un dégagement inslanD'e, prenait-on une partie des précautions en vigueur dans les couches à dégagements instantanés, 111 C0U
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- ^ k charbon du toit pour ébranler -le charbon, puis on affranchissait parois de la descenderie sur la longueur du coup de mine. e commencer
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L une recoupe à l ,50 du fond de la descenderie principale, et un ouvrier ar n au e Çrier SOu k°6 cn P ' i quaod un dégagement instantané s'est produit sans prévenir, ensevelissant fuile d ? ' arbon projeté. Le troisième ouvrier du chantier, partiellement enseveli, a provoqué i ans la buse d'aérage. ce qui lui a permis d'attendre les sauveteurs. Les cfuvriers de la descente