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EXPÉRIENCES SDR L'OXYDATION DE LA HOUILLE
J'ai, par ailleurs, constaté que l'élévation de la température jusqu'à 110° n'avait pas pour effet, en général, de dégager une quantité d'eau sensiblement supérieure à celle que l'on obtenait entre 100° et 105°. D'autre part, la pesée de la prise d'essai restant dans la nacelle, après l'opération, donnait un chiffre qui, soustrait du poids initial, pouvait représenter l'eau hygroscopique. Enfin, à titre de comparaison, j'ai cherché l'eau des mêmes houilles, suivant la méthode ordinaire : dessiccation à 100° de 5 grammes, dans une capsule de 40 millimètres de diamètre, jusqu'à ce que la prise d'essai ne perde plus de poids. J'ai réuni les résultats dans un tableau. La colonne A concerne les chiffres obtenus à la suite de la dessiccation dans le vide. La colonne B présente les teneurs données par la dessiccation à l'air dans la capsule. La colonne C donne l'eau dégagée effectivement, suivant la pesée du tube de l'appareil. La colonne E donne les teneurs en eau calculées, en supposant que la perte de poids du charbon, dans le cou. rant d'azote, se rapporte uniquement à cette eau. La colonne D fixe pour chaque houille la différence entre le chiffre de la colonne E et de la colonne A. Cette colonne réunit les écarts entre les plus forts chiffres trouvés et les plus faibles. Dans la colonne des observations, on trouve l'analyse élémentaire, abstraction faite des cendres et de l'eau, de quelques échantillons intéressants.
EXPÉRIENCES SUR L'OXYDATION DE LA HOUILLE
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