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ATTELAGE
DES
AUTOMATIQUE
WAGONS
DE
CHEMINS
DE
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FKR
difficile à réaliser; car il peut d'ores et déjà être comparé,
diverses Administrations ont été pour la plupart amenées,
au point de vue de la sécurité du personnel, à l'attelage
malgré l'ingéniosité du principe,
à formuler un certain
automatique américain. Les statistiques des années 1905,
nombre de critiques,
diverses modifications
1906 et 1907, c'est-à-dire d'une période postérieure île
de détail répondu.
plus de quatre ans à l'achèvement de la transformation
auxquelles
apportées à l'appareil n'ont pas entièrement
du matériel des États-Unis, font en effet ressortir que
Aussi, avant de provoquer une nouvelle extension des
les accidents mortels attribuables aux opérations d'atte-
expériences faites, l'Administration française résolut-elle
lage et dételage sont encore dans ce pays trois fois plus
d'ouvrir à son tour un concours international, doté de
nombreux qu'en France si on les rapporte au nombre
trois prix de : 5.000, 3.000 et 2.000 francs, destiné à
total d'agents en service, et en même proportion sensi-
reconnaître s'il ne conviendrait pas d'organiser, à titre
blement (7 p. 100 au lieu de 6,9 p. 100) par rapport
comparatif, des essais pratiques d'un ou plusieurs autres
à l'ensemble des accidents mortels provenant de l'exploi-
appareils de même nature. Tel a été le but du Concours
tation des chemins de fer
(*). Malgré cette situation
ouvert à Paris par l'arrêté ministériel du 10 mai 1912,
favorable, la question de l'adoption d'un attelage auto-
concours auquel en conséquence n'a pas pris part l'appareil Boirault.
matique des véhicules de chemins de fer, qui ne pourra être
définitivement
résolue
qu'après
non
seulement
l'obtention de résultats techniques satisfaisants, mais en outre la réalisation d'une entente internationale, a déjà
Le programme à remplir était fixé comme
suit par
l'arrêté ministériel : « ART.
4. — Les dispositifs soumis au concours devront
fait l'objet en Europe de patientes recherches qui ont
être compatibles avec le maintien des tampons latéraux
conduit à des résultats dès à présent fort intéressants. Ces
et remplir les conditions suivantes :
résultats s'étaient manifestés notamment lors du Concours
« a)
international ouvert à Milan en 1909, concours auquel
vigueur,
furent présentés 475 projets différents.
roulant entre les réseaux de chemins de fer, et notamment
Satisfaire pour
aux
prescriptions internationales en
ce qui concerne l'échange
du matériel
En France, un appareil, présenté dès 1902 par son
respecter l'espace qui doit rester libre pour la sûreté du
inventeur M. Boirault (**), avait été l'objet d'essais pro-
personnel en cas d'accouplement d'un wagon pourvu du
longés, d'abord sur le réseau de l'Etat, puis sur ceux de
nouvel attelage avec un wagon muni de l'attelage actuel ;
plusieurs
grandes
Compagnies
concessionnaires.
Ces
« b) Pourvoir au cas de rupture de l'accouplement automatique par un attelage de sécurité ; « c) Permettre l'attelage simultané des wagons qui en
(*) La comparaison des statistiques de simples blessures est ici laissée de côté, car elle l'ait ressortir des anomalies telles qu'elles ne peuvent s'expliquer que par des différences importantes dans les bases adoptées pour les établir. (**) En dehors de la « Notice » publiée par l'inventeur lui-même a l'imprimerie Buttner-Thierry (Paris, 34, rue Laffite, 1908), diverses descriptions ont été données de cet appareil; est particulièrement à citer celle très complète parue dans le Génie civil, le 14 juin 1913, sous la signature du lieutenant-colonel Espitallier.
seront munis avec ceux munis de l'appareil d'attelage ordinaire, les dispositions à prendre pour passer du système d'accouplement automatique au système ordinaire ne devant pas exiger un
effort supérieur à celui
que
peut exercer normalement un homme de force moyenne ; « d) Réaliser
facilement l'accouplement
ferme
des