Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 38]

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ATTELAGE AUTOMATIQUE

DES WAGONS DE CHEMINS DE FER

sous le talon du crochet, suffit à assurer l'accrochage, qui se produit de la sorte, ainsi que l'attelage de sûreté, sous l'action d'un heurt assez faible des deux wagons ; à la première compression un peu plus forte qui se produit entre eux, un des gradins suivants vient en .prise en relevant un peu plus le crochet et serrant d'autant l'attelage ; l'appareil présenté comporte trois gradins. Enfin ce sont les pièces mêmes de l'appareil automatique désarmé à la main, mais laissé en position de réutilisation ultérieure, qui servent à atteler le wagon à un autre qui n'en serait pas muni, la manille du tendeur à vis de ce dernier se plaçant dans le crochet du premier, et d'autre part les crochets des chaînes de sûreté dans l'un ou l'autre des maillons, ou bien le second tendeur (cas de l'attelage allemand) dans le crochet à long bec.

Le taquet tournant (4) est solidaire d'un balancier à chaque extrémité duquel est attachée une chaîne (6) qui permet, l'une d'un côté, l'autre de l'autre côté du wagon, de déplacer le taquet pour dégager le bec du crochet et produire le décrochage.

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B.

— APPAREIL PIËDANA

(fig, 3).

L'accrochage se fait entre une maille (l) portée par un wagon et un crochet tournant (2) porté par l'autre. La maille a la forme de celle de l'attelage à main, mais est placée dans un plan vertical, et allongée d'ailleurs dans le sens horizontal. Le crochet, qu'un ressort spiral tend à ramener dans la position de décrochage, porte une queue perpendiculaire, qui, dans cette dernière position, se place de manière à être heurtée parla tête de la maille de l'autre wagon, guidée vers elle par un entonnoir approprié (3). Dans le mouvement de rotation du crochet déterminé par la rencontre de sa queue par la maille, le bec du crochet déplace un taquet (4) tournant autour d'un autre axe vertical, et qu'un ressort de rappel (5) ramène, dès que le bec du crochet l'a échappé, de manière à empêcher le retour de ce dernier en arrière et à assurer ainsi la fixité de l'attelage.

FIG.

3. — Appareil Piédana (plan).

Si à ce moment l'agent laisse la chaîne libre, le taquet, ramené par son ressort, reprend sa position normale et l'appareil est armé pour un nouvel attelage. Pour qu'il en soit autrement, en vue de manœuvres, il suffit d'accrocher un maillon de la chaîne à un crochet disposé à cet effet; on maintient ainsi effacé le taquet tournant. Chaque wagon porte, par une courte traverse qui se place devant le crochet de traction ordinaire (7), d'un côté une maille, de l'autre un crochet tournant et ses accessoires. Le tout est porté par une chape mobile