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ATTELAGE AUTOMATIQUE
Ces appareils spéciaux présentent fréquemment une disposition dans laquelle la barre de traction est constituée de deux pièces, dont l'une forme écrou d'une partie, filetée de l'autre ; sur l'une des deux est montée à carré ou prisonnier une roue d'engrenage commandée par une vis sans fin faisant partie d'un arbre transversal ; on peut citer comme types de ces dispositifs ceux qui figurent aux dossiers numéros 131 et 134. Dans le numéro 55 (appareil à préparation dissymétrique), c'est la vis même du tendeur de l'attelage actuel qui est actionnée ; l'inventeur utilise pour la commander à distance la torsion d'une chaîne que tend un fort ressort. Un inventeur (n° 49) réalise le serrage par l'enfoncement, au moyen d'une commande transversale à vis, d'un coin entre une pièce fixe du châssis et l'extrémité arrière de la tige de traction de l'un des organes, mâle et femelle, de l'attelage, la tige de traction de l'autre étant seule reliée au châssis par l'intermédiaire d'un ressort. Les numéros 52 (à préparation dissymétrique) et 61 emploient un dispositif d'excentrique pour raccourcir la barre de traction et produire un effet de serrage. On peut rattacher à ce paragraphe les appareils qui sont destinés, non à produire un serrage proprement dit de l'attelage réalisé, mais à augmenter, pour faciliter l'accrochage, la saillie du crochet sur la traverse, en comprimant pour cela les ressorts de traction, et à laisser ensuite le crochet reprendre sa position normale en libérant lesdits ressorts après l'accrochage ; on peut citer notamment parmi eux les numéros 215 (non automatique) et 16. Dans le premier, l'avancement du crochet est provoqué par la déformation d'un triangle isocèle dont la base est un axe transversal portant deux parties filetées en sens contraires. Dans le second, le même résultat est obtenu au moyen de vis longitudinales commandées par pignons d'angle ; l'inventeur a prévu, en outre, une disposition
DES WAGONS DE CHEMINS DE FER
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accessoire qui, un peu avant que les ressorts de traction, par compression pendant la marche du train, arrivent à fond de course, fait entrer en jeu pour doubler leur action, des ressorts supplémentaires dont la bande initiale se règle au moyen de. la même commande à vis que la rentrée du crochet de traction et dans une seconde phase de son mouvement. En dehors de ces appareils manœuvrés à la main, il convient de mentionner tout spécialement deux appareils établis pour déterminer automatiquement un serrage progressif de l'attelage, les numéros 164 et 356, dont il a déjà été question au paragraphe relatif aux organes d'accrochage. Dans le numéro 164, c'est l'existence, sur la surface de la broche cylindrique, de plusieurs cannelures circulaires successives qui produit l'effet cherché : à chacun des chocs qui, se produisant entre les wagons et comprimant les tampons, augmentent de l'intervalle de deux cannelures la pénétration de la broche dans sa douille, les billes, qui ne s'opposent pas à cette pénétration mais empêchent le mouvement en sens inverse, passent d'une cannelure à la suivante, et l'augmentation de serrage qui en résulte reste définitivement acquise. C'est un principe tout différent qui est utilisé dans l'appareil n° 356 : le raccourcissement de la barre de traction sous l'action des chocs successifs résulte de la pénétration d'une vis réversible dans son écrou; la tête arrière de cette vis est d'ailleurs évasée en forme de cône à l'intérieur d'une boîte de forme correspondante qui termine la queue de l'appareil d'attelage ; la poussée de ce dernier sur la tête de la vis réversible se fait, après léger écartement des portées coniques, par le sommet d'une saillie en goutte de suif axiale, c'est-à-dire par des pièces dont le frottement réciproque est négligeable, tandis que le mouvement de sens inverse est empêché par le frottement des deux portées coniques l'une sur l'autre.